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Le Vote populaire à Rome est un objet rare (et précieux) dans le paysage académique et éditorial français. Il se présente en effet comme un sourcebook, dans lequel Clément Chillet (à présent CC) a rassemblé, traduit et commenté 218 documents[1] relatifs au(x) processus de vote à Rome, principalement pour l’époque républicaine et plus marginalement pour l’époque impériale. Ce type d’ouvrage, fréquent outre-Atlantique, ne constitue pas un exercice traditionnel en France[2], même si certains noms prestigieux s’y sont essayés – pensons par exemple aux ouvrages consacrés par Claude Nicolet aux idées politiques à Rome ou aux Gracques, qui prennent la forme (pour tout ou partie) d’une collection de sources, là aussi traduites et commentées, offertes à la réflexion du lecteur. Pensons aussi, plus proche du présent livre, à d’autres recueils de la section « Documents » de la collection « La Roue à Livres », à l’instar des Cités de l’Occident romain de François Jacques ou des Cultes isiaques de Laurent Bricault. Exercice rare, donc, et (car ?) difficile, tant il faut en réalité de hauteur de vue, de connaissance du sujet et, en fin de compte, de patience et de courage pour mener à bon port une telle entreprise. CC y parvient parfaitement et offre à la communauté savante (et au-delà) un outil de grande valeur et de première importance, qui fera assurément date et, plus important peut‑être, qui sera lu, consulté et utilisé.

Conformément au modèle du recueil de sources, l’ouvrage laisse toute sa place aux documents eux-mêmes. L’introduction générale est brève (6 pages), il n’y a pas de conclusion d’ensemble ni de véritable synthèse intermédiaire, à l’exception de brefs textes servant d’introduction aux différentes sections. De fait, par sa nature même, l’entreprise ne suppose aucune montée en généralité, et CC ne cherche jamais à proposer un modèle explicatif global du vote à Rome : « On ne trouvera dans ce recueil de textes aucune synthèse générale que les manuels consacrés aux institutions romaines sont, par nature, amenés à tirer du foisonnement des faits. » (p. 13) L’objet exact (« le vote populaire ») est par ailleurs bien circonscrit dans l’introduction : tout type de vote (électoral, législatif et judiciaire) du peuple romain, à l’exception du vote militaire, du vote dans les tribunaux permanents, du vote dans les collèges professionnels et sacerdotaux et du vote municipal. À cette dernière exception – qui n’est qu’en partie respectée puisque, comme l’annonce l’auteur lui‑même, les lois municipales qui semblent reproduire le modèle romain sont prises en considération à plusieurs reprises – il faut en ajouter une dernière, évidente du fait du titre du livre, mais non identifiée dans l’introduction : le vote au Sénat, mentionné seulement dans la partie relative aux transformations impériales et à l’apparition de la destinatio (p. 477-505).

L’objet ainsi défini est massif, d’autant plus que CC entend documenter l’intégralité du processus de vote, depuis son origine (la déclaration de candidature pour les élections, le « dépôt » d’un projet de loi pour le vote législatif) jusqu’à sa conclusion (la proclamation des résultats) en passant par toutes les étapes intermédiaires. C’est d’ailleurs ce que révèle la construction de l’ouvrage en sept chapitres scandant les différentes phases de ce parcours : « le temps de la campagne », « la préparation du vote », « le lancement des opérations », « l’organisation matérielle », « qui vote ? » (sur la « participation effective »), « les opérations de vote », « dépouillement et résultats ». S’ajoutent à ce plan un premier chapitre consacré à la définition du populus et aux différentes assemblées du corps civique (contiones, conciles, comices) et un dernier chapitre portant sur les transformations du processus de vote à partir de César, à Rome et dans les cités. Si certains chapitres sont plus fournis que d’autres, selon les informations disponibles et/ou la diversité des points à aborder[3], l’équilibre général et la cohérence d’ensemble ne souffrent d’aucune contestation.

Comme on pouvait s’y attendre sur un tel sujet, les sources sont majoritairement littéraires. CC n’a cependant négligé ni les inscriptions, nombreuses (45 textes cités dans l’index), ni les documents figurés : la table finale (p. 635-637) permet d’accéder rapidement aux sept dossiers figuratifs, qui portent aussi bien sur les restitutions contemporaines des lieux de vote (comitium, saepta…) que sur les représentations numismatiques bien connues des scènes de vote (deniers de P. Licinius Nerva et de L. Cassius Longinus notamment). Concernant le choix des textes littéraires, l’introduction (p. 13) formule d’emblée le constat – guère surprenant – d’une surreprésentation de Cicéron et Tite-Live (la moitié des références littéraires environ à eux deux), et CC est conscient des biais induits par ces deux auteurs, évidemment incontournables sur la question. Un autre contingent important est formé par les historiens et historiographes grecs (Appien, Cassius Dion, Denys, Plutarque). On imagine naturellement les difficultés qui doivent présider à cette sélection, et certains choix originaux peuvent dès lors être salués. D’Asconius, source moins rutilante que Cicéron et Tite-Live, et moins exploitée pour cette raison, CC a ainsi su tirer à huit reprises de nombreux renseignements techniques. Varron est également cité huit fois : les extraits du De Lingua Latina révèlent l’intérêt de CC pour les problématiques lexicales (sur lesquelles on reviendra, et qu’atteste également le recours à Festus ou à Aulu-Gelle), tandis que ceux du De Re Rustica fournissent d’utiles informations, du fait du contexte dans lequel est situé ce dialogue, le jour des comices édiliciens.

La nature même de l’ouvrage fait qu’il sera évidemment toujours possible de regretter l’absence de tel ou tel passage, que le lecteur informé peut avoir en tête lorsqu’il pense au vote romain. Sans reprocher à l’auteur d’avoir dû choisir dans une masse considérable de documents, on peut s’étonner de l’absence complète de Salluste, à l’exception d’un extrait de la seconde lettre à César, en faveur de l’authenticité de laquelle CC se prononce de manière rapide, mais assurée (p. 382‑385). Sans parler de Catilina, le Bellum Iugurthinum contient d’intéressantes vignettes relatives à la carrière de Marius, tout particulièrement au sujet des élections consulaires pour 107 a.C., qu’il s’agisse de l’évocation de l’honestissima suffragatio dont le futur consul est l’objet (Sall., Iug., 65.4-5) ou de son élection à proprement parler, lors de laquelle est mise en évidence la mobilisation de la plèbe (opifices et agrestes chez Sall., Iug., 73.3-7). Un tel texte aurait sans doute pu nourrir le chapitre assez bref sur la « participation effective au vote romain » (chapitre 6) en offrant un point d’observation popularis différent de celui de Cicéron, mais contemporain des événements (à la différence d’Appien, Plutarque, Tite-Live ou Suétone). Dans une perspective différente, Polybe n’est cité qu’une seule fois (p. 99-102, Pol., 10.4-5, 2), et le livre VI de son Histoire n’est jamais mentionné : la description par l’historien grec des prérogatives du δῆμος (Pol., 6.14), quoique critiquable sur bien des aspects, constitue pourtant un incontournable et aurait pu figurer dans le premier chapitre de l’ouvrage. Bien évidemment, il serait absurde de reprocher à un recueil par nature sélectif de ne pas intégrer toute la documentation disponible sur un sujet aussi central que le vote, et l’étonnement devant la quasi-absence de ces références disparaît vite face à la richesse de la sélection opérée par l’auteur.

Bien que ce livre ne contienne pas de « thèse » à proprement parler, les propos liminaires de chaque section et les commentaires des documents n’hésitent pas à prendre le temps de détailler les points les plus complexes du système de vote romain (ce qui est le garant de l’accessibilité, et, in fine, de l’utilité du propos) et exposent avec beaucoup de clarté, le cas échéant, les dossiers qui font l’objet de débat entre historien·ne·s. L’acuité historiographique est remarquable en dépit de la complexité de certains sujets et de l’abondance de la bibliographie, que ce soit au sujet de la répartition du corps civique en centuries (p. 29-34), de la législation contre l’ambitus (p. 149-153), de l’ordre de dépouillement pour le vote électoral (p. 433-436), ou de l’apparition de la destinatio sous Auguste (p. 488-491). Il faut souligner à ce titre que CC a su embrasser une historiographie dense, utilisant tout autant les travaux classiques (Theodor Mommsen, Ursula Hall, Claude Nicolet, Lily Ross Taylor…) que s’appuyant sur les renouvellements les plus récents (Cyril Courrier, Yann Berthelet, Thibaud Lanfranchi, Clément Bur, Julie Bothorel…). L’utilisation de textes découverts récemment, à l’instar d’un fragment de la loi municipale de Troesmis (p. 469-472), témoigne également du souci permanent qu’a eu l’auteur de proposer la réflexion la plus à jour possible. Dans le même sens, CC est parfaitement conscient qu’un ouvrage comme celui-ci ne pouvait ignorer que les mécanismes institutionnels ne constituent qu’un des rouages d’un processus politique comme celui du vote, et qu’il était à ce titre impossible de faire l’économie d’une analyse des « langages parallèles » chers à Claude Nicolet, évoqués dans l’introduction (p. 14). Même si les pratiques non institutionnelles ne sont pas l’objet principal du livre, leur actualité scientifique les destinait à y figurer, et il est donc heureux que plusieurs notices leur soient consacrées. Les pages portant sur l’auctoritas patrum (p. 238-246) sont par exemple bienvenues, même si la notion d’auctoritas disparaît de l’ouvrage par la suite et aurait pu être mobilisée pour expliquer le rôle du président des comices (abordé p. 247-256 puis p. 413-415), dont le pouvoir ne se réduit pas à des prérogatives encadrées par le droit public. Pareillement, la problématique de « l’opinion publique » n’est pas ignorée et est traitée de manière claire, quoiqu’un peu rapide, dans une section dédiée (p. 156-161), qui aurait pu être enrichie d’autres textes peut-être plus parlants (Cic., Mil., 25 ; Cic., Mur., 44-45 ; Val. Max. 7.5.1-2, cité ailleurs ; Quint., Decl. min., 252…). En somme, l’ouvrage fournit des armes pour penser le vote comme une pratique réellement politique, au sens plein du terme.

En adoptant un plan « chronologique », c’est-à-dire en suivant le déroulement complet d’une campagne, l’auteur propose un panorama beaucoup plus étendu que ce que l’on trouve habituellement dans les manuels consacrés aux institutions. Les pages traitant des contiones (p. 210‑229), où pourtant on ne votait pas, se révèlent ainsi capitales pour saisir la logique du vote dans son ensemble. Ce souci de l’exhaustivité est une des grandes qualités du livre, et c’est précisément à la lumière de cette recherche d’exhaustivité revendiquée que l’on pourrait suggérer quelques prolongements. Par exemple, alors que CC ne tombe pas dans l’écueil qui consisterait à proposer une vision unifiée du système de vote et rappelle de façon opportune toutes les zones d’ombre de la procédure, qu’elles soient dues aux silences des sources, aux variations chronologiques ou au caractère tout simplement irrégulier des pratiques en question, il n’évoque pas, ou peu (voir des mentions p. 250 et p. 256), le rôle des dictateurs et des interrois dans l’organisation des comices ou encore la question spécifique du remplacement d’un magistrat (consuls suffects par exemple). On aurait pu imaginer, pour compléter le panorama, une section « le vote face à la crise », qui aurait documenté les dispositifs plus ou moins institutionnalisés ainsi que les pratiques irrégulières dont parlent les sources pour les périodes troublées.

L’ouvrage se signale enfin, nous l’avons dit, par l’intérêt qu’il porte à la question lexicale. Celle-ci transparaît dans la simple présence des textes originaux (ce qui est loin d’être la norme dans les sourcebooks, en particulier outre-Atlantique), mais aussi dans la volonté de les citer exhaustivement (ce qui tranche avec les études classiques et avec les manuels, qui ont tendance à tronquer les citations) ainsi que de les (re)traduire intégralement. Eu égard à l’épaisseur du volume, on conçoit le travail colossal que ce dernier point a dû représenter pour l’auteur. La traduction personnelle semble revêtir plusieurs fonctions. D’abord, elle est nécessaire pour la plupart des inscriptions et pour certains textes littéraires pour lesquels les traductions disponibles étaient fort anciennes (certains livres de Cassius Dion par exemple, ou encore les commentaires d’Asconius). Elle permet ensuite de proposer des textes accessibles, rendus dans un français simple et moderne, qui, n’étant pas soumis au carcan souvent rigide des éditions savantes, s’autorise à rendre de manière expressive ou didactique les œuvres citées. On pense par exemple à plusieurs passages de la correspondance de Cicéron (ainsi p. 282-284 pour Cic., Att., 4.3.3‑5[4]). La volonté d’accessibilité est notable dans certaines traductions qui tiennent presque de la glose (priuati rendu par « les non‑magistrats » p. 191, par exemple). On peut évidemment trouver à redire sur telle ou telle proposition[5], mais l’effort permet aussi de maintenir une cohérence quant à la traduction des termes relatifs au vote tout au long du livre. Ce dernier point constitue sans conteste une spécificité de l’ouvrage. Contrairement à ses prestigieux devanciers (on pense à Mommsen ou Nicolet), CC se penche de près sur le lexique du vote, dimension relativement négligée jusqu’à présent, mais objet d’un intérêt récent[6]. En témoigne, dans Le Vote populaire à Rome, la présence d’un long lexique double (latin-français et grec‑français), fort utile, qui, sur près de 60 pages, non seulement définit la plupart des verbes et noms latins et grecs liés au processus de vote, mais propose aussi un panorama de leurs collocations les plus fréquentes (aerarius est ainsi complété par aliquem aerarium facere, « faire de quelqu’un un aerarius » ou par aliquem aerarium referre, « dégrader quelqu’un pour en faire un aerarius »), avec des renvois aux textes du recueil, et des propositions d’équivalence entre latin et grec. Sans dissimuler les difficultés qu’une telle entreprise pose, CC montre de cette manière la plasticité d’un vocabulaire pour lequel « la dichotomie vocabulaire technique/vocabulaire courant, voire vocabulaire littéraire, est […] bien souvent illusoire » (p. 15). Souhaitons donc que cet outil précieux ouvre la voie à des investigations lexicologiques futures – il faudrait ainsi s’interroger sur le sens de creare vis-à-vis d’autres termes habituellement traduits par « élire » (facere, dicere…), creare étant souvent employé en cooccurrence étroite avec ceux-ci (par exemple dans la loi de Malacca, 56 : factum creatumque esse renuntiato), et désignant peut-être « l’investiture », distinguée du « vote » à proprement parler. Concernant les éditions de texte, CC a en règle générale choisi l’édition de référence ou l’édition la plus récente, qu’elle soit française ou non. Le panachage qui en résulte (Loeb, Teubner, CUF et autres maisons sont utilisées alternativement) révèle à nouveau un scrupule philologique, mais aboutit aussi à quelques soucis – très secondaires – de typographie[7]. Les coquilles existent[8] mais ne heurtent pas la lecture outre-mesure.

En résumé, l’ouvrage de CC se distingue par son exhaustivité, sa précision et l’imposante documentation qu’il mobilise. Il apparaît immédiatement comme une ressource précieuse pour plusieurs publics (l’étudiant·e de premier cycle, l’enseignant·e qui compose un syllabus, l’historien·ne des institutions ou des pratiques politiques, les spécialistes d’autres périodes ou d’autres disciplines à la recherche d’un panorama complet de la question et d’un accès rapide aux sources), et cette utilité immédiate de l’ouvrage est sans doute le meilleur compliment qu’on puisse lui adresser. Il est certes possible de regretter l’absence d’index analytique ou, dans les outils de fin de volume, de courtes biographies des principaux auteurs mobilisés. Si ce second point induit quelques répétitions ou pourrait engendrer des difficultés de compréhension chez des non-spécialistes[9], le premier est largement compensé par des renvois internes fréquents, qui permettent de circuler efficacement dans le texte. Les annexes comportent également une liste de ressources bibliographiques (p. 569-570) et un répertoire des lois touchant au vote (p. 571-583), qui parachèvent une somme destinée à devenir rapidement un outil incontournable des études classiques.

 

Louis Autin, Sorbonne Université, Faculté des Lettres

Publié dans le fascicule 2 tome 125, 2023, p. 547-552.

 

[1]. En réalité, 218 entrées, dans lesquelles sont parfois regroupés plusieurs documents.

[2]. Comme le rappelle CC lui-même dans son introduction, p. 11.

[3]. Le sixième chapitre, qui porte sur la question délicate de la participation réelle du « peuple romain », est aussi le plus bref (16 pages), à opposer à des chapitres beaucoup plus riches, longs de plus de 80 pages (le premier sur peuple et assemblées ou le troisième sur la préparation du vote, par exemple).

[4]. « Réunions publiques tenues par Metellus : agitées ; par Appius : irréfléchies ; par Publius : complètement démentes… » (contiones turbulentae Metelli, temerariae Appi, furiosissimae Publi).

[5]. P. 171, la traduction de de lege agraria nescio quid uoluisse eum dicere suspicabantur est sans doute inutilement compliquée (« [ils] soupçonnaient qu’il avait voulu parler d’un je-ne-sais-quoi qui serait une loi agraire », Cic., Leg. Agr., 2.5.11-13). P. 270-271, celle de discedite Quirites en « dispersez citoyens » (Liv. 2.56.10-14) est étonnante, tout comme celle de illa ruina rei publicae (« cet agent de la ruine de la République », Cic., Sest., 51.109, p. 362), tandis que celle de Hannibali imperatori parem consulem nomino (« je nomme un consul qui doit pouvoir se mesurer à un commandant comme Hannibal », Liv. 24.9.1-3, p. 414) surtraduit clairement le latin. Il y a parfois des inexactitudes de temps ou des mots oubliés, sans grande conséquence.

[6]. Témoin de cette actualité, voir le dossier récemment paru dans le vol. 132 de Mots et consacré aux « mots du vote de la Rome antique à la Révolution française » (dir. L. Autin, V. Hollard, R. Meltz, V. Bonnet).

[7]. Par exemple la présence ponctuelle de guillemets anglais p. 379, là où des guillemets français sont généralement utilisés ; voir aussi l’absence d’uniformité dans l’emploi des lettres ramistes (j et v) entre telle édition, telle autre et les commentaires de CC.

[8]. Quelques-unes touchent des termes latins importants pour le propos et pourront être corrigées en cas de réédition : « pratricii », p. 43 ; « la tribu principium », p. 391 (problème d’italique) ; « seiuit » (pour sciuit), p. 392 ; « ordo tributum », p. 435 ; « designatio » (à la place de destinatio), p. 496.

[9]. Asconius n’est par exemple pas présenté à sa première apparition (p. 187), alors que la spécificité de son œuvre pourrait l’exiger, mais l’est plus loin dans l’ouvrage (p. 263). Cassius Dion fait l’objet d’une petite biographie p. 260, mais celle-ci est placée seulement la troisième fois que son Histoire est citée.