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Il y a quelques mille sept cents ans, le concile de Nicée, pour résoudre les controverses sur la date de la célébration de Pâques, décida que le calcul en reviendrait à l’Église d’Alexandrie, ville célèbre pour ses compétences en matière d’astronomie. Charge serait alors à l’évêque de cette cité d’annoncer la date trouvée après de savants calculs astronomiques. Naquit alors le genre littéraire de la lettre festale, missive dans laquelle l’évêque d’Alexandrie annonce aux évêques suffragants et aux fidèles la date du début du carême et celle de Pâques. Ce texte est aussi l’occasion pour lui de développer des thèmes dogmatiques et moraux en lien avec ce qu’il sent être l’actualité de la vie de l’Église. Une autre originalité de ce type d’œuvre réside dans le fait que leur date de rédaction est clairement connue. À ce titre, Cyrille, évêque d’Alexandrie de 412 à 444, envoya pendant la durée de son épiscopat au moins vingt-neuf lettres festales entre 414 et 442.

Le volume 654 des Sources Chrétiennes (SC), que l’on doit au travail et à la science de Jean-Noël Guinot poursuit l’entreprise d’édition, traduction et annotation du corpus des Lettres Festales (LF) de Cyrille d’Alexandrie en proposant les LF qui ferment la série : les LF 26 à 29, composées entre 438 et 442. Le projet de publication des LF de Cyrille aux SC est ancien et ce livre en est le tome 5. En effet, le volume 372 de 1991 présente les LF 1 à 6, les LF 7 à 11 ont paru en 1993 (SC 392), enfin les LF 12 à 17 ont été données à lire en 1998 (SC 434). Le tome 4 est encore en préparation. À chaque fois, comme dans le cas du présent livre, le texte grec a été édité par William H. Burns. Le tome 1 avait clairement et longuement présenté non seulement la biographie de Cyrille, mais aussi l’histoire et les caractéristiques du genre littéraire de la lettre festale. J.‑N. Guinot n’y revient donc pas dans son propos liminaire. Partant, son introduction se limite à cinq pages. L’auteur explique que la brièveté des cinq lettres qui terminent la série est vraisemblablement à mettre en lien avec l’intense activité littéraire et polémique déployée par Cyrille dans le cadre de la controverse avec Nestorius et de ses suites. Il remarque que les LF ne sont d’ailleurs que peu marquées par ce contexte. C’est une chose que l’on remarque aussi pour les Homélies sur Luc qui sont contemporaines des LF 26 à 30. Tout se passe donc comme si Cyrille avait pris garde de ne pas trop mêler ses ouailles à des débats théologiques qui auraient pu les faire errer loin de l’orthodoxie. On aurait apprécié de connaître dès l’introduction générale le sentiment du traducteur sur l’arrêt des LF en 442 alors que Cyrille ne meurt qu’en 444. L’organisation classique d’une LF, rassurante tant pour l’auteur que pour le destinataire, est ensuite rappelée. Chaque lettre commence par une exhortation, suit un enseignement lié souvent à un passage de l’Ancien Testament dont le docteur alexandrin propose une exégèse typologique. Ensuite, Cyrille rappelle de façon plus ou moins détaillée l’histoire du salut avant de conclure par l’annonce des dates du Carême et des fêtes du temps pascal. Pour achever ce temps introductif, J.-N. Guinot souligne deux particularités des LF de ce volume. D’une part, les LF 28 et 29 sont précédées d’un sommaire (προθεωρία), indice d’un travail éditorial qui pourrait remonter à Cyrille. D’autre part, toutes les lettres de ce volume, à l’exception de la LF 27, se terminent par une formule dans laquelle l’évêque d’Alexandrie enjoint les fidèles à considérer le temps qui va de Pâques à la Pentecôte comme un temps de relâche similaire au « repos des saints dans les cieux » (p. 10).

Aux pages 13 et 14, le lecteur est confronté à une étrange notule signée d’un énigmatique « sources chrétiennes ». Elle revient sur l’article publié en 1999 par A. Camplani[1], postérieur donc à la publication des trois premiers volumes de LF dans la collection des SC. Le chercheur italien a remarqué que le papyrus copte P. Vindob. K 10157 contenait partiellement le texte de l’actuelle LF 1, une partie de texte inconnue et l’annonce de la date de Pâques qui correspond au 6 avril. Cette date est valable pour l’année 413 alors que c’est celle du 22 mars qui est la bonne pour l’année 414, année de la LF 1 en grec. A. Camplani a alors fait l’hypothèse que le texte copte transmettait la LF 1 dans sa totalité alors que la LF 1 en grec serait une fusion des LF 1 et LF 2. Cela expliquerait par ailleurs le problème de numérotation dans le manuscrit grec le plus important (Ottob. gr. 448, Xe s.) où les trois premières lettres sont numérotées 1, 2 et 4. A. Camplani a aussi utilisé des arguments stylistiques pour montrer comme un second début au sein de la LF 1 grecque et des redites. Après un résumé semblable, l’équipe des SC conclut, peut-être un peu rapidement, : « On voit que l’auteur fournit des arguments assez convaincants à l’appui de sa théorie ; toutefois, en l’absence de preuve plus décisive, on doit la considérer plutôt comme une ingénieuse hypothèse que comme un acquis. » (p. 14).

Dans la suite du volume, chaque lettre est précédée d’une introduction qui en présente les enjeux principaux et d’une proposition de plan détaillé. Dans les pages suivantes, la lettre festale est éditée, traduite et annotée. On peut déplorer que les numéros des colonnes de la Patrologie Grecque (PG), texte de référence jusque-là, très pratiques pour s’y retrouver quand on lit des travaux plus anciens qui les mentionnent, soient repris seulement dans la marge de la LF 26, mais disparaissent ensuite.

La LF 26 ouvre le présent volume. Une première partie de la lettre revient sur la nécessité pour les fidèles de mener le combat contre les tentations et les passions afin de se rapprocher de Dieu. Dans un passage d’une longueur non négligeable, Cyrille, comme il l’a fait dans d’autres LF, s’attaque à l’idolâtrie. C’est là l’indice sans doute d’une persistance de quelques rituels polythéistes en Égypte, encore au Ve siècle. Le docteur alexandrin rappelle qu’un tel comportement ne peut qu’engendrer de terribles châtiments divins.

J.-N. Guinot remarque, sans l’expliquer, que la LF 27 est légèrement plus brève que la 26. Elle s’articule autour du thème de la richesse mondaine opposée à la véritable richesse. Dans le paragraphe premier, Cyrille écrit : « Remplis d’une joie sans limite, ils célèbrent le dispensateur de leur salut et l’auteur (πρύτανις) du bonheur dont ils sont comblés, avec des chants de louange appropriés et empruntent à David l’inspiré (τοῦ θεσπεσίου) les paroles que voici : Chantez au Seigneur un chant nouveau, car le Seigneur a fait des merveilles, il l’a sauvé par sa droite et son saint bras. Or c’est le Fils qu’ils nomment la ‘droite’ et le ‘bras’ de Dieu le Père. » (p. 83). J.-N. Guinot retrouve trace de cette interprétation chez Irénée et se demande si elle se retrouve ailleurs dans le corpus cyrillien. On peut en effet la lire dans le Commentaire sur Isaïe où Cyrille écrit : « […] mais qu’outre cela, il fera passer à travers toute tentation et ceux qui sont sauvés et purifiés lui rendront gloire en disant : ‘Chantez au Seigneur un chant nouveau, parce que le Seigneur a fait des merveilles. Il l’a sauvé par sa droite et son bras saint’ La ‘droite’ et le ‘bras’ de Dieu le Père ce ne peut être personne d’autre que Jésus le Christ notre Sauveur[2]». C’est donc bien une exégèse que le docteur alexandrin s’est appropriée[3].

La LF 28 s’occupe principalement de la thématique du jeûne et de la purification. Cyrille s’y livre notamment à une lecture typologique de trois fêtes du calendrier juif : la fête des Azymes, la fête des Semaines et la fête des Tentes. Le docteur alexandrin se lance dans une exhortation, qui serait périlleuse aujourd’hui, au mâle courage spirituel dans l’idée de se dépêtrer de tout ce qui serait faible et « féminin ». L’appel à la purification spirituelle s’appuie notamment sur le commentaire de l’injonction divine faite à Moïse d’enlever ses sandales quand il se trouve devant le buisson ardent[4]. Comme le signale un nota bene de son introduction, la LF 28 a la particularité d’être partiellement préservée dans un papyrus d’Oxyrhynque, le numéro LXXVI 5074. J.-N. Guinot relève l’unique variante textuelle d’un τό pour τόν, et encore ressortit-elle à une conjecture de l’omicron dans le papyrus, tout comme il signale que le papyrus conserve la leçon φρονήματι, comme la quasi-totalité des témoins de parchemin. On peut regretter que le LXXVI 5074 n’ait pas été inclus dans l’apparat critique du texte grec, et surtout que l’on ne précise pas au lecteur les bornes du texte transmis par le papyrus à savoir de ἡ μὲν̣ γὰρ τῶν Ἀζύμων à ἡ δέ γε τῶ̣ν sur la colonne 1[5], et de οὐκοῦν, καθά φησιν ὁ θεσπ[έσι]ο̣ς̣ à καλέσ̣αν̣τ̣α̣ ὑμᾶς ἅγιον καὶ αὐτοὶ pour la colonne 2[6]. Seize lignes de grec ont donc un témoin du ve siècle qui, selon J.- N. Guinot, atteste de la stabilité de la transmission du texte des LF de Cyrille d’Alexandrie. Cette conclusion est mise à mal par le fait qu’il ne souligne pas l’écart entre les deux passages qui est très important et qui résulte obligatoirement d’une omission consciente ou non. Les deux lignes précédant le second passage, où ne sont lisibles que …μ̣̣.. et παντ̣…, pourraient être la copie de πάλαι κεχρησμῳδημένα μετακεχώρηκεν εἰς ἀλήθειαν πάντα γὰρ ἐν Χριστῷ καινά[7]. J.-N. Guinot ne mentionne pas ce problème. Il nous semble que ce passage aurait pu être le moment de quelques lignes sur la transmission des LF dans les papyrus puisque l’on connaît également un papyrus de Florence, le PSI XVI 1576, qui donne à lire un passage conséquent de la LF 9. La tradition des papyrus n’étant mentionnée ni dans l’introduction générale dans le tome 1 ni dans le tome 2 contenant la LF 9, l’introduction de la LF 28 aurait pu être l’occasion de revenir sur ce dossier[8].

La LF 29, pour l’année 441, est la plus brève du recueil. Après une introduction construite topiquement autour du motif de la reverdie, Cyrille rappelle la fécondité de l’effort, notamment dans le domaine spirituel. Il emploie, pour ce faire, l’exemple de l’abeille et de la fourmi que lui fournit Pr 6, 9-11, de l’agriculteur, du négociant maritime et de l’athlète. Le thème central de la lettre est néanmoins celui de la foi au Christ qui justifie l’humanité. À l’inverse, la Loi n’était pas capable de sauver le genre humain. L’incrédulité des Juifs est donc d’autant plus dommageable. Au cœur de la lettre, J.-N. Guinot se demande comment traduire πῶς […] τὴν ἐφ’ ἅπασι τοῖς ἀρίστοις οἷα τινα στέφανον ἀναδήσεται ψῆφον; Dans le corps du texte, il traduit par « comment parviendra-t-il à s’attacher, à la manière d’une couronne, le suffrage qui distingue tous les plus braves ? » En note, il convient qu’on peut aussi comprendre ἀρίστοις comme un neutre pluriel, qu’il traduirait alors par « tous les hauts faits ». Il commente « Toutefois, un peu plus loin, l’emploi d’une formule voisine (ὁ ἐπί γε τοῖς ἀρίστοις τῶν ἀνδραγαθημάτων ἀπόπεμπτός τε καὶ στυγητός), semblerait inviter à choisir ici plutôt le masculin (emploi de ἐπί + datif ?) ? » (n.1 p. 178). Il traduit le grec entre parenthèses par « [la nonchalance], du moins pour les plus braves, est l’ennemie des plus nobles actions et les a en horreur. » (p. 179 & 181). Un parallèle peut-être plus probant peut sans doute être suggéré dans le De Adoratione. On y lit : διὰ νεκρώσεως ἀγαθῆς, καὶ τοῦ μηκέτι ζῇν ἀνέχεσθαι κοσμικῶς, καθάπερ τινὰ στέφανον, τὴν ἐφ’ ἅπασι τοῖς ἀρίστοις ἀναδησόμεθα ψῆφον[9], « grâce à la mortification de la richesse et au fait de ne plus supporter de vivre de façon mondaine, comme à quelque couronne, nous nous attacherons au suffrage décerné à toutes les meilleures choses. » En réalité, le groupe nominal ἐφ’ ἅπασι τοῖς ἀρίστοις est caractéristique de la langue de Cyrille. Ainsi dans la LF 9, on lit : τὴν ἐφ’ ἅπασι τοῖς ἀρίστοις θερμήν τε καὶ ἄμαχον ἐπιθυμίαν ἐπιδεικνύωμεν, « nous manifestons un désir fervent et invincible pour tout ce qui est parfait[10]. » Tout se passe donc comme si le docteur alexandrin employait cette expression en considérant que τοῖς ἀρίστοις est bien un neutre. Il conviendrait donc de corriger la traduction de J.-N. Guinot dans les deux passages cités de la LF 29.

La LF 30 achève ce volume ainsi que la série tout entière. Elle annonce la date pour Pâques 442. Or Cyrille est mort le 27 juin 444. Il aurait donc pu composer encore une LF pour 443 et 444. J.-N. Guinot, sans proposer d’arguments à l’appui de son hypothèse, suggère que c’est son état de santé qui a empêché l’évêque d’Alexandrie de rédiger les deux dernières LF de son épiscopat. Toutefois, est-il probable que l’administration ecclésiastique d’Alexandrie ait laissé l’Égypte et les diocèses suffragants sans information sur la date de Pâques ? Un secrétaire n’aurait-il pas rédigé une missive mise sous le nom de Cyrille si sa santé l’empêchait de mener à bien cette tâche lui-même ? La traduction française de la phrase liminaire de cette festale est quelque peu heurtée et attire l’attention sur l’expression ὁ πάντων ἡμῶν σωτήρ rendue ici par « notre commun Sauveur ». Cette solution de traduction a été adoptée par J.-N. Guinot plus loin dans la même LF[11], ainsi que deux fois plus dans la LF 29[12]. Ce choix fait d’une part légèrement glisser le sens de l’expression cyrillienne, d’un salut universel à un salut communautaire, d’autre part, le traducteur opte parfois pour une traduction plus canonique, « notre Sauveur à tous », qui peut cohabiter avec l’autre traduction dans une même LF[13]. Au cœur de cette LF 30, un passage s’attache à la description de l’action de Satan, qui serait comme un marionnettiste avec les Juifs. Les parallèles invoqués avec Athanase et les auteurs antiochiens sont riches et éclairants. On aurait toutefois pu mentionner également les Homélies sur Luc, œuvre proche de la LF 30 tant par la chronologie que par leur commune visée pastorale qui interprète notamment les tentations au désert dans la même perspective que celle de la LF 30.

Au fur et à mesure d’une annotation fournie et riche, s’esquissent deux séries de remarques. En premier lieu, un ensemble d’indices donne la possibilité de mieux percevoir le contexte de rédaction des LF. Ainsi, deux notes (n.1 p. 88 et n.3 p. 99) insistent sur les variantes du texte de Cyrille quand il se réfère au texte biblique, non seulement les variations avec le texte reçu mais aussi avec la façon dont il cite habituellement tel ou tel verset. On peut en conclure que Cyrille dicte ses LF ou du moins que, même s’il s’agit d’un texte rédigé et envoyé, il ne prend pas le temps de contrôler ses citations mais les fait de mémoire. En outre, au fil des LF, on se rend compte, comme le note J.-N. Guinot p. 165, que le docteur alexandrin a eu du mal à se renouveler dans le schéma contraint du genre littéraire de la LF et des images qui lui sont traditionnellement accolées. Les thèmes et les arguments sont autant de figures imposées dont Cyrille a sans doute fini par se lasser. Le second ensemble de remarques concerne le traitement des Juifs dans les LF. Au-delà de l’antijudaïsme primaire de Cyrille, il nous semble que J.-N. Guinot a raison de relever (par exemple p. 105) que le Juif est aussi une figure littéraire au sens où elle est presque prescrite par le genre littéraire mais aussi au sens où elle permet à Cyrille d’interagir dans des dialogues fictifs avec un personnage ignare qu’il s’agit d’instruire. Le Juif devient alors le double littéraire du narrataire. J.-N. Guinot souligne aussi que Cyrille distingue au sein de sa critique entre les Juifs et les chefs des Juifs qui portent une vraie responsabilité (p. 109 et 158).

En définitive, ce volume poursuit l’édition et la traduction des LF de Cyrille d’Alexandrie, une œuvre d’autant plus intéressante qu’elle contient sa date de rédaction et propose quelques aperçus sur les préoccupations de Cyrille à tel ou tel moment de son épiscopat et de la vie de l’Église égyptienne. Le travail de J.‑N. Guinot offre un subtil et bien venu équilibre entre une traduction fluide et accessible au plus grand nombre et une annotation riche et informée qui oriente vers de fécondes perspectives de recherches sur le docteur alexandrin et sa production littéraire. Il ne reste plus qu’à espérer que les LF 18 à 25 paraîtront dans un avenir proche afin que le cycle entier soit disponible.

 

Barthélémy Enfrein, École pratique des Hautes Études, UMR 8584 – LEM

Publié dans le fascicule 2 tome 127, 2025, p. 644-649

 

[1]. A. Camplani, « La prima lettera festale di Cirillo di Alessandria e la testimonianza di P. Vindob. K 10157 », Augustinianum 39, 1, 1999, p. 129‑138.

[2]. Cyrille d’Alexandrie, Commentaire sur Isaïe IV, 5 : Ἀλλ’ ἐπέκεινα μὲν διελάσαι (διελάσει PG) πειρασμοῦ παντὸς, σεσωσμένους δὲ καὶ λελυτρωμένους δοξολογεῖν αὐτὸν λέγοντας· ᾌσατε τῷ Κυρίῳ ᾆσμα καινὸν, ὅτι θαυμαστὰ ἐποίησεν ὁ Κύριος. Ἔσωσεν αὐτὸν ἡ δεξιὰ αὐτοῦ, καὶ ὁ βραχίων ὁ ἅγιος αὐτοῦ. Δεξιὰ δὲ καὶ βραχίων τοῦ θεοῦ καὶ πατρὸς, οὐχ ἕτερος ἂν εἴη τις παρά γε τὸν Κύριον ἡμῶν Ἰησοῦν τὸν Χριστόν. (PG 70, 1125-1124. Nous tirons la variante du Laur. Plut. 5. 6 f. 211r).

[3]. Pour une exégèse semblable cf. aussi Commentaire sur Isaïe, PG 70, 1161 et Thesaurus, PG 75, 576, 637.

[4]. Ce passage avait été étudié par M.‑O. Boulnois, Pourquoi Moïse doit-il délier ses sandales ? Interprétations d’Exode 3, 5 dans la littérature patristique grecque dans D. Aigle, F. Briquel-Chatonnet éds., Figures de Moïse, Paris 2015, p. 103‑129. L’autrice y proposait une adroite conjecture textuelle qui n’est ni reprise, ni discutée par J.-N. Guinot.

[5]. C’est-à-dire pour le texte grec édité de LF 28, 1, 38 à 46 (p. 130).

[6]. C’est-à-dire pour le texte grec édité de LF 28, 3, 63 à 71 (p. 142).

[7]. Cela correspond à la presque fin du premier paragraphe LF 28, 1, 61-62 (p. 132).

[8]. J.-N. Guinot semble ignorer l’article de 2019 qui porte sur les LF dans les papyrus et présente en détail les problèmes posés par le papyrus d’ Oxyrhynque que nous avons résumés ici cf. M. Konstantinidou, « Festal Letters: Fragments of a Genre » dans A. Nodar, S. Torallas Tovar éds., Proceedings of the 28th International Congress of Papyrology: Barcelona 1-6 August 2016, Barcelone 2019, p. 144‑152.

[9]. De Adoratione PG 68, 960.

[10]. Cyrille d’Alexandrie, LF 9, 6, 36-37. Traduction R. Monier, Cyrille d’Alexandrie, Lettres festales VII-XI (SC, 392), Paris 1993, p. 169.

[11]. LF 30, 3, 36-37.

[12]. LF 29, 1, 10 et LF 29, 1, 110-111.

[13]. LF 26, 3, 79 et LF 29, 3, 18.