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Dans cet ouvrage issu de sa thèse intitulée « L’acculturation de la vie religieuse en Carie : cultes et représentations associés aux épiclèses des Zeus », J. Rivault conduit une étude sur le système religieux carien en se focalisant sur Zeus. L’ouvrage est composé de trois chapitres et de cartes ainsi que d’un dossier épigraphique. Cet ouvrage s’inscrit dans la continuité de ses publications antérieures par le cadre géographique, à savoir la Carie.

Le titre est évocateur et illustre le contenu de l’ouvrage. La première partie du titre, à savoir « Zeus en Carie », annonce d’emblée la divinité étudiée ainsi que le cadre géographique, la Carie, tandis que la suite du titre précise les aspects étudiés dans l’ouvrage, même si le terme « onomastique » laisse supposer une étude linguistique alors qu’il s’agit plutôt de l’étude des spécificités et de l’aspect de la divinité en fonction de l’épiclèse. Le cadre chronologique n’est toutefois pas spécifié dans le titre. L’illustration de la couverture, composée d’une photographie du revers d’une monnaie de Mylasa datant de Septime Sévère correspond tout à fait au propos de l’ouvrage. En effet, la monnaie comporte une représentation de Zeus, ce qui illustre l’étude menée, à savoir une étude des paysages « iconographiques et cultuels ».

Le volume est composé de trois chapitres correspondant aux fonctions du dieu, à savoir maître de la nature, dieu lié à la cité et dieu souverain. Des figures en noir et blanc et en couleur agrémentent le texte (monnaies, restitutions, vues aériennes, croquis). Toutefois, nous regrettons l’absence d’une table des illustrations qui aurait été la bienvenue afin de pouvoir retrouver aisément les figures au nombre de 74. À la fin de l’ouvrage, en annexe, nous trouvons une bibliographie fournie. L’absence de sitographie peut étonner. Les bases de données sont citées dans la liste des abréviations, entre l’introduction et le premier chapitre, même si le CGRN (Corpus of Greek Ritual Norms) n’est pas cité dans le corps du texte.

Des cartes en couleur (7), réalisées par F. Delrieux, permettent notamment au lecteur d’observer l’évolution de la présence de Zeus par époque d’après les attestations : une carte globale, utile ; quatre cartes pour montrer les « attestations de la présence de Zeus en Carie » aux différentes époques (archaïque, classique, hellénistique, impériale), une carte indiquant les « attestations de la présence de labrys en Carie » ainsi qu’une dernière carte intitulée « les sanctuaires de Zeus en Carie entre le VIIe s. a.C. et l’époque impériale » qui présente en réalité les types de sources concernant l’existence d’un sanctuaire. Les cartes ne sont toutefois pas numérotées et ne sont pas appelées dans le texte. La carte générale, bien que complète, présente l’inconvénient de montrer les territoires gagnés sur la mer depuis l’époque archaïque en un bleu qui peut se confondre avec la couleur de la mer.

L’ouvrage est accompagné d’un dossier épigraphique (p. 421-438) ainsi que de plusieurs tableaux. Un dossier épigraphique de 17 pages rassemble 10 inscriptions plus ou moins longues avec traduction. Aucune traduction n’est due à l’a., il s’agit pour la plupart de traductions « inspirées », de traductions antérieures « légèrement modifiées ». Le texte n°10 est traduit par P. Brun. Ensuite, 3 tableaux des épiclèses permettent au lecteur d’avoir une vue d’ensemble. Ces tableaux couvrent 49 pages, correspondant chacun à un type de source (épigraphique, littéraire, numismatique). Le premier (p. 440-482) reprend les informations fournies par la documentation épigraphique, le deuxième tableau (p. 483-484) concerne les sources littéraires tandis que le troisième (p. 485-488) se concentre sur les sources numismatiques. Concernant le tableau des sources numismatiques, les unités de mesure ne sont pas mentionnées pour la taille (sic, au lieu de diamètre) et le poids. De manière plus générale, l’absence de numéros de pages pour le tableau 1 (p. 440-482) et l’absence d’en-tête permettant d’identifier le tableau peuvent gêner la consultation. Viennent ensuite d’indispensables index : un index général (p. 489-494), un index géographique (p. 495‑498), un index des divinités (p. 499-504), ainsi qu’un index des noms propres (p. 505-506).

La quatrième de couverture comporte un résumé en français ainsi qu’un résumé en anglais. Le résumé en anglais aurait gagné à être relu par un native speaker pour éviter « inherited from the hittito-louvite god of thunder », au lieu de hittito-luwian et des tournures comme « Of greek appearance » en tête de phrase, ainsi que « this work has made it possible ».

Dans l’introduction (p. 9-22), l’a. évoque une « étude systématique de l’ensemble des appellations de Zeus en Carie » et rappelle la distinction entre épithètes et épiclèses. Toutefois, les sources numismatiques sont considérées comme des « sources écrites » au lieu de sources matérielles (objets archéologiques). De plus, quelques pages plus loin, la numismatique est considérée comme faisant partie des sources textuelles, alors qu’il s’agit d’objets archéologiques et que les légendes monétaires ne sont pas des textes. L’a. manque de précision en indiquant « tel aspect », « tel sanctuaire », ce qui peut susciter de la curiosité de la part du lecteur, qui ne trouvera malheureusement aucune référence en note de bas de page. L’a. indique que « de nombreux articles et ouvrages ont vu le jour ces dernières années » et renvoie aux pages 30-120 de la présente monographie pour plus de précisions. L’a. définit ensuite le cadre géographique.

Des imprécisions sont à souligner : il est question de « langage carien », p. 15 au lieu de « langue carienne »[1] ; le terme d’« équivalent » quand il est question de « Tarhunt […] dont il semble l’équivalent grec » paraît approximatif. L’a. utilise les termes de « documentation grecque et romaine » au lieu de « documentation en grec et en latin » s’il est question de la langue ou de « documentation de l’époque romaine » s’il s’agit de la période chronologique. Le terme de « syncrétisme » est utilisé p. 21 « pour désigner la fusion ». Concernant le cadre chronologique, nous sommes étonnées de lire p. 20 que : « cette étude se voulant historique, il semble difficile de fixer un cadre chronologique » et qu’« il n’est donc pas question de se limiter dans le temps pour cette enquête ».

Le premier chapitre concerne les Zeus maîtres de la nature (p. 25-192) et il est composé d’une sous-partie traitant de Zeus, en tant que dieu du tonnerre et de la fertilité (p. 26-180), et d’une autre sous- partie (p. 180-192) concernant « Zeus et l’agriculture ». La première partie (I) est composée de 10 sous-parties, certaines intitulées Zeus, suivi de l’épiclèse (1 à 6), d’autres non (7 à 10). L’a. n’utilise pas de canevas, appliqué de manière systématique, ce qui aboutit à des déséquilibres au niveau du plan avec notamment un 1) Zeus Hédraios sans sous‑parties alors que le 3) Zeus Labraundos est composé de 6 sous-parties, présentant elles-mêmes des sous‑divisions en deux niveaux. L’épiclèse est ainsi abordée à des endroits différents en fonction du Zeus dont il est question : en 2) a, 3) f.1 et f.2 et 4) c.1. La première sous-partie s’intéresse à Zeus Hédraios (p. 26-27), et la deuxième sous-partie traite de Zeus Katabatès et Zeus Kéraunios, notamment de point de vue des épiclèses, des cultes et des attributs (p. 27-30). La troisième sous-partie est consacrée à Zeus Labraundos (p. 30-120) et elle est divisée en 6 sections dont 4 archéologiques (découvertes du site de Labraunda, le sanctuaire, les alentours du sanctuaire, la localité de Labraunda) et deux concernant le culte et la nature du dieu. L’a. évoque un foudre gravé au‑dessus d’une inscription et considère qu’il s’agit d’un attribut de Zeus alors que dans ce cas de figure, le foudre représente Zeus lui-même. L’a. évoque « Cybèle […] dont le nom signifierait en phrygien “la montagne” » ou le “rocher” » sans davantage d’indications (p. 61). L’a. aborde ensuite la question de l’épiclèse Labraundos (p. 76‑79). Concernant une variante de l’épiclèse Labraundos sous les Hécatomnides, l’a. indique qu’« il pourrait donc s’agir de simples fautes d’orthographe » (p. 76). Dans la section intitulée « image du dieu », concernant les protubérances des divinités dites polymastes, l’a. évoque l’hypothèse des kursa « sacs et talismans » (p. 114), mais nous regrettons l’absence de l’évocation de l’hypothèse selon laquelle il pourrait s’agir d’hunting bags[2]. L’a. conclut (p. 117) que « l’hypothèse des testicules semble donc, à ce jour, la plus cohérente ». La quatrième sous-partie s’intéresse à Zeus Lepsynos en décrivant le lieu du culte, le culte lui-même et en fournissant des indications concernant l’épiclèse et l’image (sic) du dieu. L’a. décrit une monnaie (fig. 28b) représentant Zeus Lepsynos, où « le dieu est entouré de bonnets (sic p. 135 pour piloi) représentant les Dioscures » et évoque la présence des Dioscures en Pisidie. Toutefois, une référence à Talloen 2006[3] aurait pu être bienvenue. L’a. remarque que « les représentations de Zeus Lepsynos ressemblent donc de très près à celles de Zeus Labraundos ». La cinquième sous-partie traite des Zeus d’Iasos, à savoir Zeus Idrieus (p. 136‑138) et Zeus Mégistos, (p. 138-147). La sixième sous‑partie évoque Zeus Spalôxos (p. 148‑150). L’a. « constate cependant que la majorité des épiclèses joviennes sont toponymiques en Carie », et que « le nom d’un lieu peut avoir un sens et une étymologie dérivée d’un objet, comme la double hache par exemple ». La septième sous-partie, quant à elle, rassemble les Zeus à la double hache sans épiclèse connue attestés à Amyzon, Apollonia de la Salbakè, à Attouda et à Kéramos. Les doubles haches seules sont évoquées dans la huitième sous-partie (p. 156-159), tandis qu’il est question des autres dieux cariens à la double hache comme Kanébos et Sinuri dans la neuvième sous-partie (p. 159-161). Une dixième sous-partie intitulée « un dieu céleste et lacustre : Zeus Osogôs /Osogôllis Zénoposeidon » (p. 161‑180), fournit des informations concernant le sanctuaire, le culte, les prêtres et la nature du dieu avec notamment des sections consacrées aux épiclèses et aux attributs. Si le titre évoque un dieu « lacustre », le texte (p. 167) fait quant à lui référence à un dieu lié « aux sphères marine et céleste ». Concernant l’épiclèse, l’a. précise (p. 167) qu’Osogôs « viendrait du hittite washaw qui signifie le dieu de l’Orage ». L’a. indique que « pour A. Namitok, le nom Osogôs serait indigène et viendrait du hittite washaw, qui signifie le dieu de l’orage ». La transcription semble écorchée : « wašḫaw » et non pas washaw. R. Lebrun, dans son article de 1989, évoquait quant à lui le hatti wašḫa(w), et non pas le hittite. Une section relative aux attributs de Zeus Osogôs est consacrée au trident, où l’a. commet une imprécision hydrographique : « il pourrait faire référence à une source, notamment au domaine lacustre » (p. 177).

La deuxième partie, intitulée « Zeus et l’agriculture : dieu de la vigne et de la végétation » (p. 180-192), évoque Zeus Am[pélios]( ?), Zeus Oaloinos, Zeus Pigindènos, Zeus Plouteus et Zeus Sabazios ( ?). Concernant Zeus Oaloinois, l’a. indique uniquement que « l’épiclèse serait composée de Oal-, à rapprocher de Oalos et -oino, à l’origine de nombreux noms asianiques et qui associerait le dieu au domaine de la végétation, en particulier la vigne ».

Le chapitre 2 s’intitule « Zeus et la cité » (p. 193-310) et il est composé de six sous‑parties correspondant respectivement aux Zeus politiques, aux Zeus sauveurs, aux Zeus des communautés, aux Zeus de l’oikos, aux Zeus aux épiclèses toponymiques et aux Zeus « indéterminés ».

La première partie (I) s’intéresse aux Zeus politiques (p. 193-253) et précise qu’« un certain nombre de Zeus ont une portée politique, au sens où ils sont des Zeus de la polis, sans pour autant être nécessairement poliades ». Les Zeus Boulaios et Zeus Kapétôlios sont brièvement évoqués, puis une section est consacrée aux Zeus de Panamara (p. 196-253). Il y est question des sanctuaires, du personnel du culte, de la nature des Zeus panamaréens, des images joviennes de Stratonicée, mais une réflexion sur la statue de divinité oraculaire de Zeus Panamaros est aussi soulevée. L’a. mentionne une inscription évoquant le calendrier sacrificiel de Panamara, mais nous regrettons l’absence de renvoi au CGRN (CGRN 192). Concernant la mise en scène épiphanique de Zeus Panamaros, une inscription dont la traduction est présente en annexe est évoquée, toutefois, une analyse plus poussée de l’inscription aurait été profitable. Le type monétaire au cavalier est présenté, mais il est indiqué « au revers du coin » au lieu d’« au revers de la monnaie ». La deuxième partie aborde la question des Zeus sauveurs (p. 253‑263). Zeus Eleuthérios et Zeus Sôter sont évoqués brièvement, tandis que le sanctuaire, le culte et la nature de Zeus Sôsipolis sont présentés plus longuement. La troisième partie présente en détail les Zeus des communautés (p. 263‑287) : les Zeus de koina, les Zeus de tribus, les Zeus de syngénéai, Zeus et Héra et les Zeus des relations sociales. Il est question du sanctuaire de Zeus Chrysaoréios. Les épiclèses sont traitées rapidement : p. 274 (2 lignes sur l’épiclèse de Zeus Mogôreus) ; p. 285 : pour l’épiclèse Meilichios, il est indiqué que : « son étymologie reste obscure de même que l’origine de son culte ». La quatrième partie évoque les Zeus de l’oikos (p. 287-291) avec le Zeus des Gonéis, Zeus Ktèsios et Zeus Patrôios. L’a. indique que l’« on pourrait également penser que ce Zeus est lié à une communauté et non à une seule famille, mais le nominatif singulier en -eus et les occurrences de ce nom, se référent toujours à un prénom et non à une localité ». Concernant l’épiclèse de Zeus Ktèsios, l’a. se contente d’indiquer « l’épiclèse de Zeus Ktèsios vient de κτῶμαι, désignant un Zeus ‘de biens’ » (sans note). La cinquième partie présente les Zeus aux épiclèses toponymiques (p. 291-308), tandis que dans la sixième et dernière partie (p. 308‑310), il est question des Zeus indéterminés dans neuf cités de Carie. Concernant les attestations de Xénios dans la littérature, l’a. indique que : « Xénios est également beaucoup employée dans la littérature en dehors de tout contexte cultuel » et renvoie uniquement à S. Lebreton[4]. Concernant les Zeus « indéterminés », il est question de Zeus à Antioche du Méandre. Toutefois, nous constatons l’absence de référence à C. Saliou[5]. Il est ensuite question des Zeus de Gordiouteichos, à Harpasa, à Kidrama, à Magnésie du Méandre, à Néapolis, à Pisyè, à Tabai et à Tymnessos.

Le chapitre 3, plus court, constitue une analyse des Zeus souverains en tant que Zeus des Sommets (p. 311-329), en tant que Zeus célestes et solaires (p. 329-352), en tant que Zeus royaux (p. 352-360) et en tant que Zeus guerriers (p. 360-366). L’épiclèse de quatre Zeus (sur 16) est discutée. Concernant (Zeus ?) Basileus Caunios (p. 352), l’a. évoque l’attestation de Basileus Caunios en lycien A sur le pilier inscrit de Xanthos, avec un renvoi unique à E. Raimond 2004[6]. Nous aurions attendu la référence à la source : TL 44b 64 c9 ainsi que le lycien Xñtawataha χbidẽñnaha « au roi Caunien ».

En conclusion, cette monographie démontre qu’« il n’est donc pas possible de proposer, aux termes de cette étude, une synthèse complète de la répartition des lieux de cultes des Zeus en Carie », mais des chiffres concernant la fréquence des épiclèses auraient toutefois été les bienvenus. Cet ouvrage constitue un apport dans le domaine de l’histoire des religions car il fournit une synthèse récente en langue française des différentes représentations de Zeus en Carie. De plus, il s’agit d’une monographie recensant un grand nombre des sanctuaires de Zeus en Carie, ce qui permet d’avoir un aperçu du culte de Zeus en Asie Mineure.

À la fin de l’ouvrage, en annexe, se trouve une bibliographie (p. 375-411). Peu de références bibliographiques sont en allemand. Si la bibliographie distingue les différentes publications d’un même auteur la même année par des lettres, ce n’est pas toujours le cas dans les notes de bas de pages. Par exemple, note 4, p. 9, l’a. renvoie à Brulé 2005, or, dans la bibliographie, il est indiqué Brulé 2005a ou 2005b ou encore, note 21, p. 196, l’a. renvoie à Williamson 2012, or, Williamson 2012a ou 2012b sont indiqués dans la bibliographie. Certains ouvrages sont quant à eux absents de la bibliographie, par exemple note 11, p. 27, où l’a. renvoie à Vernant 1990, 34 ; ou notes 13 et 14, p. 194, renvoi à Stamper 2008. L’auteur ne mentionne pas non plus P. Debord[7], ni W. Voigtländer[8]. Concernant le pilier de Xanthos, on aurait attendu Domingo Gygax, M. et W. Tietz[9]. Concernant Zeus Panamaros, les références suivantes sont aussi absentes : R. Merkelbach[10], S. Mutlu[11], ainsi que C.G. Williamson[12].

 

Lauriane Locatelli, Université Grenoble Alpes,

Publié dans le fascicule 2 tome 124, 2022, p. 625-629.

 

[1]. Cf. I. J. Adiego «Deux notes sur l’écriture et la langue cariennes», Kadmos 29, 1990.

[2]. B. J. Collins, « Hittite religion and the West » dans Y. Cohen, A. Gilan, J. L. Miller éds., Pax Hethitica. Studies on the Hittites and their Neighbours in Honour of Itamar Singer, Wiesbaden 2010, p. 54-66.

[3]. P. Talloen, « Pious Neighbours. Pisidian Religious Ties with Lycia. The Case of the Rider Deities » dans K. Dörtlük et al. éds. The IIIrd International Symposium on Lycia, 07 – 10 November 2005, Antalya. Symposium Proceedings, II, Istanbul 2006, p.747-759.

[4]. Surnommer Zeus : contribution à l’étude des structures et des dynamiques du polythéisme attique à travers ses épiclèses, de l’époque archaïque au Haut‑Empire, Rennes 2012, p. 123.

[5]. « Les fondations d’Antioche dans l’Antiochikos (Oratio XI) de Libanios », ARAM 11‑12, 1999-2000, p. 357-388.

[6]. É. Raimond, « Les divinités indigènes de Lycie », thèse non publiée, Université de Bordeaux 3, 2004, p. 390-391.

[7]. « Sur quelques Zeus cariens : religion et politique » dans B. Virgilio, Studi Ellenistici 13, 2001, p. 19-37.

[8]. « Der ‘Zeus-Karios’ -Bau in Milas », dans Hoffmann et al. 1991, p. 246-51.

[9]. « ‘He who of all mankind set up the most numerous trophies to Zeus’. The Inscribed Pillar of Xanthos reconsidered », Anatolian Studies 55, 2005, p. 89-98.

[10]. « Zum Mirakel des Zeus Panamaros », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik 2, 1968, p. 39-40.

[11].  « Zeus Panamaros kutsal alanı ve bayramları » dans S. Böğüt éd., Stratonikeia ve Çevresi Araștırmaları, Stratonikeia Çalıșmaları 1, Istanbul 2015, p. 79-94.

[12]. «Hera on the mountain. Complexities of the cult of Zeus at Panamara under Stratonikeia » dans H. Bumke, J. Breder, I. Kaiser éds., Kulte im Kult. Sakrale Strukturen extraurbaner Heiligtümer, Rahden 2020, p. 143-168 ; « Panamara Zeus Kutsal Alanı–Karia Tapınağından Kent Kutsal Alanına/The sanctuary of Zeus at Panamara. From Carian shrine to urban sanctuary » dans O. Henry éd., Karialılar. Denizcilerden kent kuruculara / The Carians. from seafarers to city builders, Istanbul 2020, p. 140‑155.