Sous la direction de Nicolas MATHIEU
Cette vingt-deuxième livraison de la Chronique gallo‐romaine comporte, comme à l’accoutumée deux parties. La première est consacrée aux généralités et a été réalisée par I. Fauduet et moi‐même, avec le souci habituel de qualité et d’utilité auxquelles nous sommes particulièrement attachés dans des temps où l’accès aux informations semble facilité par les outils informatiques mais est en réalité dépourvu de hiérarchie et de classement. Il nous paraît nécessaire de maintenir l’esprit de sa conception et sa présentation, telles que B. Rémy les avait établies, pour faciliter sa lecture. Nous remercions les lecteurs qui, à la suite de sa consultation, nous permettent de l’améliorer. Nous nous efforçons de signaler le plus rapidement possible les publications et de rattraper dans les meilleurs délais les oublis généraux ou provinciaux. La partie provinciale concerne la province d’Aquitaine. I. Fauduet et moi-même l’avons rédigée. Nous remercions celles et ceux qui nous ont fourni des renseignements. Que les lecteurs et les auteurs veuillent bien tout à la fois excuser les lacunes de cette partie provinciale… et nous signaler par la même occasion les références manquantes pour qu’elles puissent être signalées dès l’année prochaine. Afin d’assurer la régularité et la continuité de cette Chronique, nous essayons de renouveler progressivement l’équipe, notamment pour la numismatique.
Les rubriques sont classées dans l’ordre suivant : Synthèses générales ou régionales – Colloques, Congrès, Expositions, Hommages, Mélanges, Séminaires, Tables rondes, Journées – Sources écrites – Historiographie et patrimoine. Pour la partie provinciale, nous avons ajouté depuis 2019, « mines et carrières », dans le titre de la rubrique « 8.2. Productions agricoles », ce qui permet de prendre plus largement en considération l’ensemble des productions issues de la terre, sol et sous-sol. À l’intérieur des rubriques, les références sont classées par cités gallo‐romaines, par ordre alphabétique, pour de simples raisons de commodité. Dans l’ensemble de la Chronique, viennent d’abord les livres, puis les dossiers de revues éventuellement et les articles, rangés par ordre alphabétique des auteurs.
Pour les titres de revues, nous utilisons les abréviations du Bulletin Analytique d’Histoire Romaine, sinon nous développons le titre à la première occurrence éventuellement suivi d’une abréviation facile à retenir qui sera ensuite utilisée dans le reste de la Chronique. Nous donnons (quand elles existent) les numéros ISBN ou EAN, ce qui nous dispense d’indiquer les références aux différentes collections des éditeurs. Destinée à faire connaître les recherches, la Chronique n’a pas vocation à se substituer à des cv d’auteurs, ce qui justifie la limitation des mentions de ceux-ci au nombre de trois. Afin de faciliter les recherches des lecteurs nous nous efforçons d’indiquer les liens aux sites de la toile lorsque les articles s’y trouvent aussi.
En principe nous ne mentionnons pas d’articles relatifs à une autre province que celle de la présente Chronique sauf lorsque l’attente de la prochaine livraison provinciale pourrait sembler trop longue. Le but étant d’informer rapidement les lecteurs, de tels articles sont signalés en généralités. Ils seront repris en leur temps dans la livraison provinciale concernée avec si nécessaire une analyse.
Inlassablement, nous faisons le même constat et répétons la même demande : « Les recenseurs constatent avec un infini regret que les auteurs et – surtout – les éditeurs ont de plus en plus tendance à négliger les indices qui sont pourtant indispensables aux utilisateurs des livres, surtout des bons car ils vont y retourner fréquemment pour retrouver tel ou tel point (voir la taille et la précision des indices des recueils épigraphiques). Avec l’informatique, les indices sont pourtant beaucoup plus faciles à réaliser, une fois qu’ont été opérés les indispensables choix scientifiques. Certes, ils exigent un peu de papier… ! Même très détaillées, ce qui est loin d’être toujours le cas !, les tables des matières ne remplacent que très imparfaitement les indices. Les auteurs de la Chronique se permettent aussi de rappeler leurs demandes aux différents auteurs d’articles, et surtout aux archéologues, de bien vouloir tenter d’indiquer dans quelle cité gallo‐romaine se trouve leur site. L’organisation municipale est à la base du fonctionnement administratif de l’empire romain. Il est indispensable de prendre en compte cette évidence. Ils faciliteront ainsi grandement le travail des auteurs et des lecteurs de la Chronique. » Remercions donc celles et ceux qui font cet effort.
Nous ne recensons qu’exceptionnellement les publications de céramiques, notamment les actes des congrès de la SFECAG. Nous n’en faisons pas l’analyse. De même, nous ne prenons pas en compte (sauf exception) les découvertes de nouvelles inscriptions déjà signalées dans L’Année épigraphique (AE). Nous nous efforçons d’indiquer le numéro AE, en complément entre parenthèses, lorsqu’un document qui n’en avait pas au moment de la publication recensée en possède désormais un. C’est une façon simple et commode de partager l’information en utilisant un langage commun. Pour cette raison, nous recommandons aux auteurs, particulièrement aux archéologues qui ne le font pas encore tous, de donner les références aux corpus et à l’Année épigraphique (AE) selon les règles communes internationales. Devant l’augmentation constante des publications sur la Gaule, nous ne recensons plus (sauf exception) les publications périodiques destinées au grand public (Archéologia, Dossiers d’archéologie, L’archéologue…) pour ne pas faire grossir démesurément cette chronique.
Merci à tous les éditeurs (FERACF, Totem …), aux directeurs de revues qui nous ont fait parvenir leurs ouvrages (RACF…), à tous les chercheurs et à toutes les institutions (Musées, Sra, Sociétés savantes …) qui ont permis la constitution de cette Chronique en nous fournissant de nombreux et indispensables renseignements et à qui, sauf erreur ou omission, j’ai personnellement répondu. Regrettons donc vivement que les éditions Errance et CNRS éditions n’aient plus jugé bon de nous assurer un service de presse. Nous espérons que les centres de recherche et souhaitons que de plus en plus de chercheurs nous informeront régulièrement de leurs publications en nous adressant des tirés à part ne serait-ce que sous forme de PDF. Même si, en ces temps difficiles, leurs crédits sont en baisse, leur appui et leurs envois sont indispensables – les PDF ne coûtent rien ! – à l’élaboration de la Chronique qui, malgré les ressources bibliographiques, d’ailleurs inégales, d’internet, me semble conserver toute son utilité, notamment par le dépouillement des revues locales, des actes de colloques et des mélanges/hommages nombreux et qui ne sont guère recensés sur la Toile. Il se peut que certains articles nous aient échappé. Que leurs auteurs et les responsables d’édition veuillent nous en excuser et nous faire parvenir références et documentation pour nous permettre au besoin de réparer un oubli dans une Chronique ultérieure.
L’arc chronologique de la Chronique gallo‐romaine va normalement de la Tène finale à l’Antiquité tardive.
Nicolas Mathieu, Grenoble, Rennes, novembre 2023