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Ce quarante-et-unième volume de la collection Mémoires des éditions Ausonius rassemble les actes d’un colloque tenu à Versailles entre le 29 février et le 3 mars 2012 et organisé par le SRA Île-de-France et l’équipe GAMA (Archéologie de la Gaule et du Monde Antique) de l’UMR 7041 ArScAn. Ces actes comptent 687 p., rassemblent 81 auteurs et un peu plus de quarante communications. Le prix de 60 euros est donc très raisonnable pour ce riche volume relié, à la mise en page aérée, où l’emploi de la couleur pour les illustrations favorise notre compréhension des nombreux documents soumis au lecteur : cartes, plan de site, de ville, photo de structure archéologique.

L’organisation de ce colloque ayant pour thématique « Franges urbaines et confins territoriaux » marque le couronnement d’un programme de recherches « Les cités et leurs confins en Gaule romaine » initié en 2009 par l’UMR ArScAn. Les notions antique et contemporaine d’espace urbain et surburbain, de frontière, ainsi que la nature des marqueurs territoriaux sont ici examinées selon une approche multiscalaire : de la fouille archéologique à la topographie urbaine, du chef‑lieu de civitas au territoire, du territoire civique à la province. On note une communication à portée méthodologique et conceptuelle visant à mieux cerner le phénomène de rétraction qui touche les villes durant l’Antiquité tardive[1], mais il s’agit pour une large majorité d’études de cas concrets visant à caractériser les formes d’occupations ou les activités économiques ou religieuse occupant ces zones dites marginales ou périphériques.

Le volume est scindé en cinq parties : Limites de la ville, franges urbaines ; Approches des limites territoriales ; Des sanctuaires aux marges et confins ; Des espaces marginalisés ; Ouverture : aujourd’hui pour demain. Le sommaire reprend en grande partie la structure du colloque. C’est pourquoi la conférence inaugurale de John Scheid[2] traitant des sanctuaires de confins n’a pas été intégrée au chapitre traitant des lieux de culte, situé bien plus bas (p. 467-574). En outre, on s’étonnera de trouver les communications de St. Mauné[3] et Y. Barat[4] dans ce même chapitre et non pas dans le précédent. Cette petite erreur n’enlève rien à l’intérêt et à la qualité des articles rassemblés ici. Etant donné la richesse de l’ouvrage, on ne pourra pas commenter l’ensemble des contributions, mais on tentera ici de fournir un aperçu représentatif des approches proposées.

La première partie, « Limites de la ville, franges urbaines », reste la plus volumineuse puisqu’elle comprend 270 p., soit plus du tiers du volume. Ce déséquilibre s’explique par un état de la recherche fortement lié aux politiques d’aménagement du territoire. En effet, les nombreuses opérations d’archéologie préventive suscitées par les travaux d’urbanisme réalisés ces 30 dernières années fournissent des données abondantes, comme le montre par exemple l’étude consacrée au suburbium de Lyon dont le corpus regroupe 86 sites documentés par près de 300 opérations archéologiques[5].

Ainsi, la question des marqueurs de limites[6], le rôle structurant des réseaux périurbains sont examinés[7], de même que les relations entre la ville et sa périphérie[8]. Ainsi, dans les cas les mieux documentés, on peut appréhender de manière assez fine la topographie urbaine et les occupations périphériques. Par exemple, à Lyon, l’abandon du faubourg méridional est contemporain de celui de la ville haute, à la fin du IIe s. À cette période, la ville se déplace en bord de Saône, tandis que l’on assiste à un développement des faubourgs septentrionaux et en rive gauche du Rhône.

Ce phénomène de rétraction du tissu urbain est fréquemment relevé à partir de la fin du IIs. À Saintes[9], ce processus d’abandon semble plus précoce, J.-Ph. Baigl le considérant effectif en 150, mais s’amorçant peut-être dès 120. L’étude consacrée à un site de la périphérie de la ville de Chartres[10] livre une image plus ponctuelle, mais plus détaillée. Dans ce secteur se côtoient activités artisanales et habitat privilégié dans un espace articulé sur les mêmes axes que la trame urbaine.

Plusieurs études s’intéressent à la périphérie des agglomérations secondaires : Jouars‑Pontchartrain[11], Horbourg-Wihr[12], Annecy[13]. Pour ce dernier cas, le lecteur trouvera d’importants compléments dans la monographie parue récemment[14].

À la différence des chefs-lieux de cité, l’identification d’une « périphérie urbaine » est plus délicate pour ces habitats groupés de taille variable. Dans ces cas, les franges urbaines sont identifiées grâce à leurs spécificités économiques. Il s’agit de secteurs entre ville et campagnes où tendent à se concentrer les activités artisanales[15]. Dans cette perspective, L. Pastor[16] s’intéresse plus particulièrement aux ateliers de potiers et propose de les considérer comme des « marqueurs » de l’occupation suburbaine. Outre les nuisances (fumées, feux) causées par cette activité, l’implantation presque systématique des structures de production en périphérie des villes et agglomérations serait également motivée par la règlementation et le prix des terrains. Ces derniers fluctuent en fonction de l’extension ou la rétraction du tissu urbain. La localisation des zones funéraires reste en définitive peu abordée, si ce n’est dans la communication relative à Lyon. Si le couple domus, villa est emblématique de l’opposition entre l’architecture de maison urbaine et de la résidence rurale, F. Lanthemann[17] propose une lecture plus nuancée des formes de l’occupation et de leur localisation en s’appuyant sur plusieurs chefs-lieux de cité et agglomérations de Suisse.

Ph. Leveau[18] s’intéresse aux contraintes liées à l’accueil et la circulation des voyageurs puisque les exigences liées au transport et aux échanges apparaissent en contradiction avec les valeurs de représentation qui vont de pair avec l’urbanitas. Ces contraintes impliquent la création d’itinéraires de contournement évitant les centres et la création de lieux d’hébergement en périphérie des villes. Dans cette perspective, il signale différents cas à Narbonne, Aix‑en‑Provence, avant de s’attarder sur un bâtiment fouillé à Bordeaux – Cité judiciaire bénéficiant d’une alimentation en eau par conduite de plomb estampillée R(e)P(ublica) B(iturigum) V(iviscorum). Cette estampille attire notre attention sur la gestion de l’espace périurbain et l’accueil des voyageurs par les autorités publiques. On pourrait rajouter à ce dossier un site récemment fouillé sous la direction de J. Ollivier (Hadès) en périphérie de Clermont-Ferrand.

M. Dondin-Payre[19] ouvre le chapitre consacré aux marqueurs territoriaux en revenant sur les différents types de limites/frontières tout en relativisant leur rôle dans la vie des individus. Ainsi, plusieurs communications démontrent qu’un secteur de confins juridique ne constitue pas une portion de territoire économiquement isolé, marginalisé[20]. Pour la moyenne vallée de l’Hérault, St. Mauné présente un dossier très riche et insiste sur les opportunités économiques (ressources naturelles, voie de communication, main d’œuvre) offertes par ce secteur situé aux confins de plusieurs cités et où se développe une viticulture spéculative durant le Haut-Empire. J. Bruant et R. Touquet[21] examinent l’emploi de menhirs comme bornes leugaires.

Plusieurs communications abordent les éventuels effets des limites administratives et des voies de communication sur les réseaux commerciaux. Ces derniers sont appréhendés grâce aux céramiques[22] et aux denrées conditionnées en amphores. L’étude menée par F. Laubenheimer et E. Marlière[23] oppose la diffusion d’amphores régionales à celle plus vaste de types originaires du bassin méditerranéen (Narbonnaise, Hispanie, Afrique, Italie, Orient).

Il faut en particulier s’arrêter sur l’article d’A. Delor-Ahü et S. Mouton-Venault dont l’analyse met en œuvre une quantité colossale de données. Ce corpus foisonnant est très bien maitrisé. Ainsi, les cartes produites sont des modèles de clarté. Elles présentent des aires de diffusion pour une période donnée et une catégorie fonctionnelle précise (vaisselle de table ou céramiques culinaires) et des données statistiques sur des fonds de cartes où figurent limites administratives et réseau viaire. Les conditions sont donc rassemblées pour formuler des hypothèses à portée économique. Les auteures mettent successivement en évidence des schémas de diffusion pouvant correspondre à une vente directe (0 à 20 km) ou nécessitant une journée de marche (rayon de 20 à 30 km), ainsi que des aires de diffusion plus vastes. L’étude de ces dernières permet d’identifier des facteurs contraignants tels que la présence de relief ou la diffusion d’une production concurrente. Certaines zones apparaissent donc comme des « marges commerciales » durables, sans pour autant coïncider avec une limite administrative.

Les zones de moyenne montagne de la cité arverne[24] apparaissent comme des zones de confins par rapport à la capitale de cité implantée au cœur de la plaine de la Limagne. En élargissant le cadre de l’analyse aux cités voisines et en retenant trois zones d’étude (Haute-Combraille, Livradois-Forez, Nord-Est du Cantal), les auteurs mettent en évidence une hétérochronie des dynamiques de peuplement. Ils confrontent ces résultats aux données palynologiques. Des discordances notables sont relevées pour le haut Moyen-Âge où les données palynologiques révèlent un fort niveau d’anthropisation alors que peu d’établissements sont enregistrés. Cette différence est interprétée comme le résultat d’une économie davantage tournée vers l’élevage. La Haute-Combraille se distingue des autres secteurs par une plus grande proportion de villas. Celle-ci est attribuée à une meilleure insertion dans les réseaux de communication et au potentiel économique offert par les ressources minières. D. Acolat[25] s’intéresse à la Haute vallée de l’Arve et au Val d’Arly en Haute-Savoie. En étudiant le bornage antique, elle souligne le caractère organisé de ces zones de confins et souligne en outre leur intérêt stratégique et économique.

Le haut bassin de la Meurthe est situé aux confins du territoire des Leuques et à proximité de celui des Médiomatriques et des Rauraques[26]. Ce secteur présente néanmoins des ressources économiques importantes (mines, carrières de meules). Les auteurs prennent en compte à la fois les réseaux de peuplement et la culture matérielle dans leur analyse. Ainsi, ils soulignent que cette zone attribuée aux Leuques présente un faciès numismatique plus comparable à celui de l’oppidum Médiomatrique du Fossé des Pandours. Ils concluent en soulignant les intérêts stratégiques, économiques et politiques de ce secteur dès la conquête romaine et nous alertent sur la mobilité des limites administratives entre la Protohistoire et l’époque gallo-romaine, ainsi que sur l’inadéquation entre faciès culturel et limites de cités.

L. Péchoux[27] ouvre la partie consacrée aux sanctuaires en relativisant le lien entre la ville et les lieux de culte implantés à sa périphérie. Même si certains d’entre eux, implantés dans ces zones par commodité, possèdent une fonction civique, d’autres ne sont pas expressément destinés à accueillir la population urbaine. L’appellation sanctuaire périurbain ne renvoie donc pas une catégorie homogène d’édifices. M. Thivet[28] présente de manière plus détaillée les sanctuaires de Mandeure et Besançon. En s’intéressant aux lieux de cultes des cols alpins, R. Golosetti[29] insiste sur le rôle de marqueur territorial ou de géosymbole de ces constructions et les formes de l’interpretatio des divinités pré-romaines, Jupiter ou Hercule suivant les cas. B. Clémençon et I. Fauduet[30] proposent une approche des sanctuaires et des cultes de confins arvernes associant archéologie et toponymie.

En guise de conclusion, M. Reddé[31] rappelle la rareté des occurrences du terme suburbium dans la littérature, si bien qu’il pourrait s’agir d’un simple néologisme forgé par Cicéron. La limite juridique entre la ville et sa périphérie reste bien souvent incertaine et ne se laisse que rarement appréhender. Il signale quelques cas bien documentés pour illustrer la diversité des situations. L’auteur nous invite donc davantage à analyser les notions de franges urbaines et de confins territoriaux avec les outils du géographe, de l’économiste ou de l’urbaniste et à délaisser le terme de suburbia pour désigner les faubourgs. Il souligne l’apport de l’archéologie préventive et du LIDAR à notre connaissance des espaces suburbains et marginaux contribuant ainsi à une meilleure définition des espaces politiques et économiques. La difficulté de ce sujet réside aujourd’hui dans le caractère dispersé d’une documentation souvent pléthorique, même si plusieurs travaux universitaires et projets d’ atlas topographique permettent peu à peu de replacer dans un cadre spatial les résultats de ces nombreuses opérations archéologiques. Les articles de ce volume ont particulièrement illustré la complémentarité économique et fonctionnelle entre la ville et sa périphérie. Ce lien est par ailleurs bien perceptible à travers les phases d’expansion et de rétraction du tissu urbain.

Comme l’ont montré plusieurs communications, les limites administratives ont, en définitive, peu d’incidences sur les réseaux économiques structurés par les voies fluviales et terrestres contraintes par le relief, les ressources exploitables, la main d’œuvre, les marchés. À ce titre, M. Reddé apporte quelques exemples supplémentaires le long des marges de l’Empire où la présence de l’armée a particulièrement stimulé l’économie des campagnes environnantes et où l’on peut mesurer les différences qu’il existe entre les territoires se situant de part et d’autre des frontières de l’Empire romain.

Les synthèses et les études de cas rassemblées dans ce volumineux ouvrage viennent assurément pallier une lacune dans l’attente de monographies traitant du sujet. Ces dernières restent encore rares pour la Gaule romaine malgré une recherche dynamique, comme en témoignent les nombreuses contributions figurant dans ces actes.

Amaury Gilles

[1]. B. Lefèvre, « La modélisation chrono-chorématique : un outil pour analyser la rétraction urbaine de l’Antiquité tardive », p. 309-326.

[2]. « Les sanctuaires de confins, une notion ambiguë : l’exemple de Rome », p. 25-32.

[3]. « Aux frontières des cités de Béziers, Lodève et Nîmes : la moyenne vallée de l’Hérault dans l’Antiquité. Développement économique et exploitation des territoires », p. 507-526.

[4]. « Les confins septentrionaux des Carnutes : le cas des Yvelines », p. 527-534.

[5]. E. Dumas, Fr. Blaizot, « Le suburbium de Lyon : un état de la question », p. 85-108.

[6]. Enceintes : cf. S. Esmonde-Cleary, « Defences and the structuration of urban space in the West in the Ist to IIIrd c. p.C. », p. 35‑46 ; V. Barrière, « Un sas entre ville et campagne : les portes à cour intérieure en Gaule (Cisalpine comprise) », p. 47-62.

[7]. Ph. Leveau, « Périphérie urbaine et lieux d’accueil des voyageurs et commerçants », p. 281‑294.

[8]. Rome : R. Volpe, P. Gioia, « Le Suburbium de Rome : l’évolution dans le temps de la relation entre la ville et sa banlieue sud-est », p. 63‑84 ; Lyon : E. Dumas, Fr. Blaizot, op. cit. n. 5 ; Orléans : P. Joyeux et al., « Orléans du Haut-Empire à l’Antiquité tardive : limites de la ville et franges urbaines », p. 109‑138 ; Saintes : J.-Ph. Baigl, « Les suburbia de Saintes : marqueurs de l’évolution chrono-topographique de la ville antique », p. 155‑172.

[9]. J.-Ph. Baigl, ibid.

[10]. C. Ben Kaddour et al., « La périphérie d’Autricum (Chartres) sous le Haut-Empire : l’exemple du secteur nord-est de Chartres à la lumière de trois fouilles récentes (Hubert-Latham, Clos-Vert et Grande-Filles-Dieu) », p. 139-154.

[11]. O. Blin, « Dynamique d’occupation et d’évolution d’un secteur péri-urbain du vicus antique de Diodurum (Jouars-Pontchartrain, Yvelines) », p. 173‑190.

[12]. J.-B. Gervreau, P. Flotté, « Un espace en périphérie de l’agglomération d’Horbourg-Wihr (Alsace, Haut-Rhin) : l’exemple de la fouille réalisée en 2008 au lieu-dit Kreuzfeld-Est », p. 191‑199.

[13]. Fr. Gabayet, « Les marges du vicus de Boutae (Annecy, Haute-Savoie) : la villa Mermoz », p. 201-216.

[14]. Fr. Gabayet dir., Les marges orientales du vicus de Boutae : les fouilles Galbert à Annecy (Haute-Savoie), Lyon 2015, 445 p.

[15]. R. Clotuche, « Fanum Martis : agglomération sans faubourg au cœur d’un espace de productions et d’échanges », p. 251-262.

[16]. « Lire les limites de la ville à partir de la localisation des ateliers de potiers », p. 237-250.

[17]. « Les formes de l’habitat privé comme marqueurs de l’éloignement urbain : trois exemples du territoire de la Suisse actuelle », p. 263-280.

[18]. op. cit. n.7.

[19]. « Frontières de cités, frontières dans les cités. Analyse historique et méthodologique des tracés et de la signification des frontières dans les provinces nord-occidentales », p. 329-336.

[20]. A. Audebert et al., « Aux confins de la cité des Rèmes, les secteurs H et K du Pôle d’activités du Griffon, à Barenton-Bugny (Aisne) », p. 381-400 ; St. Mauné, op. cit. n. 3.

[21]. « Menhirs ou bornes leugaires ? Des mégalithes aux confins des territoires carnute, sénon et parisii à l’épreuve de l’analyse cartographique », p. 357-380.

[22]. V. Pissot, « Faciès céramiques et confins territoriaux : l’exemple des productions d’Île‑de‑France au Haut-Empire », p. 433-448 ; A. Delor-Ahü, S. Mouton-Venault, « Faciès céramiques et entités territoriales en Bourgogne et Champagne », p.  449-464.

[23]. « L’approvisionnement des chefs-lieux de cité dans le nord-ouest de la Gaule à partir du témoignage des amphores », p. 415-432.

[24]. Fr. Trément et al., « Centres et périphéries dans les cités antiques du Massif central. Occupation, mise en valeur et intégration des territoires de montagne dans la cité des Arvernes (fin de l’âge du Fer-début du Moyen Âge) », p. 575-600.

[25]. « Le bornage des confins en haute et moyenne montagne dans les Alpes romaines : espace de marges, espaces marginalisés, espaces finalisés ? Un exemple : la haute vallée de l’Arve et du val d’Arly en Haute-Savoie », p. 601-618.

[26]. G. Grau et al., « Les confins territoriaux des cités gauloises : le cas du haut bassin de la Meurthe chez les Leuques », p. 619-632.

[27]. « Les sanctuaires périurbains en Gaule romaine : catégorie fonctionnelle ou a priori descriptif ? », p. 467-478.

[28]. « Les sanctuaires de périphérie urbaine en Séquanie : les cas de Besançon-Vesontio et de Mandeure-Epomanduodurum. Situation, chronologie et morphologie », p. 479-494.

[29]. « Les sanctuaires des grands cols alpins : entre appropriation de l’espace de marges et zone liminale », p. 553-572.

[30]. « La religion aux confins de la cité arverne : archéologie et toponymie », p. 535-552.

[31]. « Franges urbaines, confins territoriaux : quelles notions, pour quelle réflexion ? », p. 649-660.