L’ouvrage de A. Beyrie[1], Mines et métallurgie chez les Tarbelles, publié en 2023 dans les suppléments de la revue Aquitania (volume 44), est une monographie réalisée en collaboration avec E. Kammenthaler[2], A. Filippini[3] et F. Réchin[4]. Il s’agit d’une synthèse fondée sur plus de vingt ans de recherches archéologiques dans le domaine de l’exploitation minière en Aquitaine méridionale. Le propos, abondamment illustré, est complété par un bref glossaire (p. 215-218) ainsi que deux annexes : la liste des ferriers identifiés dans la zone d’étude (p. 201-206) et l’inventaire du mobilier lithique associé aux activités métallurgiques (p. 207-214).
L’objectif de cette publication, tel qu’il est exposé dès l’introduction, est double : non seulement, dresser le bilan exhaustif des connaissances acquises sur la métallurgie tarbelle des premiers siècles de notre ère, mais également replacer l’objet d’étude dans une perspective plus vaste, de l’âge du Fer à l’époque contemporaine. Comme le souligne l’A., les Pyrénées occidentales présentent en effet d’importantes minéralisations qui ont été exploitées sur de longues périodes pour la production de divers métaux. De là, l’A. pose la question des premiers développements des mines et de la métallurgie dans la région, celle des acteurs de l’activité et de sa place dans l’économie locale, ou encore celle des techniques mises en œuvre et de leurs évolutions.
En introduction, l’A. commence par présenter l’historique des recherches menées depuis les années 1990 sur l’exploitation minière des Pyrénées occidentales, et plus particulièrement des vallées de la Nive et des Aldudes. Si pour la sidérurgie, l’A. s’appuie en premier chef sur les travaux qu’elle a menés depuis sa thèse de doctorat[5], elle puise également dans la littérature scientifique pour proposer un aperçu de l’ensemble des activités métallurgiques dans le sud de l’Aquitaine (p. 9). L’A. consacre ensuite quelques pages à la géographie, à l’environnement ainsi qu’à la géologie de la zone, avec un intérêt particulier pour les minéralisations exploitables : pyrite, sidérite, chalcopyrite, galène et or alluvionnaire (p. 10-14). Elle dresse enfin un rapide bilan des données historiques et archéologiques, avant de présenter les sources et méthodes employées pour restituer « l’histoire minière et métallurgique de l’Aquitaine méridionale » (p. 17).
L’ouvrage s’articule ensuite autour de deux parties inégales, témoignant d’un état de la recherche sensiblement variable en fonction des matériaux et secteurs étudiés. La première partie se concentre sur les différents métaux non ferreux. Le premier chapitre, qui traite de l’or, se borne à présenter les hypothèses que permettent de formuler les données recueillies à ce jour dans le cadre des travaux engagés par B. Cauet à Itxassou (p. 21-26) et par G. Parent à Arizakun (p. 26-28). Le premier des deux districts suggère une exploitation des paillettes d’or libres, issues de dépôts alluviaux, par lavage du sédiment. Il s’agit d’un mode d’extraction bien attesté pour l’âge du Fer et l’époque romaine. Pour Arizakun, les relevés topographiques réalisés sur d’anciennes mines à ciel ouvert, de petites dimensions, semblent également cohérents avec une exploitation de cette nature. Pour autant, l’A. souligne la nécessité de poursuivre les travaux pour affiner la caractérisation des vestiges.
Le chapitre 2, « La production du cuivre », témoigne d’un état de la recherche nettement plus avancé. Les travaux se sont en effet succédé depuis 1985, des premiers repérages effectués par P. Machot aux études archéologiques conduites par B. Ancel et G. Parent (p. 29). Pour les mines de la Banca (p. 30-37), l’A. évoque d’abord la fonderie qui se développe à l’époque moderne, ainsi que les mines qui lui sont associées. Cela lui permet d’ailleurs de montrer le rôle joué par ce district au XVIIIe siècle dans la diffusion de nouveaux savoir-faire techniques, d’origine germanique, dans le Sud-Ouest pyrénéen (p. 33). Au-delà des vestiges modernes, l’A. présente ensuite les indices d’une activité d’extraction ancienne, qui se caractérise par une exploration depuis le sommet stérile jusqu’à la minéralisation (p. 35). Plusieurs indices, mis au jour dans les haldes, suggèrent également que le minerai subissait au moins un concassage au sortir de la mine, avant d’être acheminé pour réduction ; aucun indice de transformation du minerai n’a par contre été identifié (p. 37). Le second exemple, les mines de Mehatze (p. 38-40), présente, quant à lui, l’intérêt de ne pas avoir été réexploité aux époques postérieures, offrant ainsi une vision très complète de l’activité : travaux miniers complexes, traitements minéralurgiques et traces d’habitat (p. 39). Enfin, l’A. présente brièvement deux autres zones d’extraction en roche, les sites de Jara et de Monhoa, que les caractéristiques techniques permettent de dater de La Tène finale (p. 40). En conclusion, l’A. revient avec beaucoup de prudence sur la question de la relation entre exploitation du cuivre et conquête romaine : plusieurs indices, à Banca notamment, suggèrent en effet une influence romaine, observable tant dans la mise en œuvre des ouvrages miniers que dans les assemblages céramiques qui leur sont associés. Pour autant, elle rappelle que, si la part d’héritage préromain reste difficile à déterminer, plusieurs sites antérieurs à la conquête sont également bien identifiés (p. 41-42).
Le dernier chapitre de cette partie concerne l’extraction du plomb et de l’argent. Le premier district évoqué correspond à des mines de galène situées dans la forêt d’Haira et étudiées par G. Parent puis par l’A. entre 2001 et 2020 (p. 45-49). Il s’agit d’une exploitation de surface principale, que complètent plusieurs ouvrages secondaires, organisés autour de cinq secteurs. Le mobilier mis au jour permet de dater l’ensemble du Ier siècle de notre ère (p. 46 & 49). La présence de déchets caractéristiques témoigne également d’une activité de traitement minéralurgique, voire, pour un secteur, de métallurgie extractive, réalisée sur le site (p. 47). Le second district se situe hors de la zone d’étude, sur la commune d’Irun (p. 50-52), et permet d’illustrer l’extraction de l’argent. Il s’agit de plusieurs ouvrages étudiés entre 1987 et 2004 par U. Artigas (p. 50) : les mines d’Arditurri et d’Etxola Erreka, ainsi que la mine d’Altamira ; les deux premières sont perturbées par une reprise moderne.
La seconde partie, consacrée à la métallurgie du fer, constitue plus de la moitié de l’ouvrage. Elle adopte un découpage par district minier, à l’exception du chapitre 4, qui traite de manière régressive des activités documentées par les vestiges matériels et les sources archivistiques (p. 56-76). L’A. présente successivement la forge d’Etxaus (p. 56), en activité du XVIe au XVIIIe siècle, l’usine sidérurgique de Banca (p. 59) – qui s’installe au XIXe siècle sur les ruines de la fonderie mentionnée au chapitre 2 – ainsi que les différents gisements exploités pour les alimenter. L’A. tente ensuite de remonter le fil des indices disponibles jusqu’aux traces de l’activité minière et métallurgique médiévale, qui reste mal connue. Faute de données pour les vallées de la Nive et des Aldudes, elle s’appuie sur les archives et les vestiges archéologiques disponibles pour l’ensemble des régions du Labourd et de la Basse-Navarre (p. 76-79) : quelques mentions d’établissements métallurgiques sont à noter dès le XIVe siècle, tandis que plusieurs sites a priori médiévaux ont d’ores et déjà été repérés ; aucune étude archéologique ne permet néanmoins de confirmer ces datations.
Les chapitres suivants présentent la sidérurgie ancienne à travers trois exemples. Chaque fois, l’A. adopte un plan similaire, bien que l’état des connaissances varie sensiblement d’un site à l’autre : le cadre environnemental et géologique, les vestiges miniers et métallurgiques identifiés, ainsi que les résultats des études archéologiques réalisées. Le premier des trois correspond au district de l’Ursuya, situé sur le flanc septentrional de la montagne éponyme et pour lequel l’A. mentionne huit ferriers (p. 83-88) ; l’un d’entre eux, Errekaburua 1, a fait l’objet d’une fouille (88-93). Les différents indices collectés témoignent d’une activité qui, bien qu’elle reste a priori modeste, s’avère bien représentée pour les premiers siècles de notre ère. L’état de la recherche ne permet par contre pas de préciser les relations chronologiques entre les différents sites (p. 83). Les ateliers se répartissent en trois ensembles distincts, chacun au débouché d’une exploitation minière, laissant penser à l’A. qu’il s’agit ici du principal critère d’implantation des sites de réduction (p. 84 & 94). Elle note également une préférence apparente pour des pentes exposées aux vents dominants, ce qui pourrait jouer un rôle dans la dissipation des gaz de réduction ou dans la ventilation des bas fourneaux (p. 84). Enfin, l’étude a mis au jour les vestiges d’une structure de réduction : il s’agit d’un bas fourneau à scories coulées construit entièrement en élévation et ouvrant au nord sur un canal légèrement creusé pour l’écoulement des scories (p. 92). L’A. souligne le caractère particulièrement massif de la structure, par contraste avec le diamètre interne de la cuve, qui est assez réduit. Son état de conservation ne permet pas de restituer le mode de ventilation.
Le chapitre suivant se concentre sur le district de la montagne d’Errola, avec plusieurs mines identifiées sur les sites de Meharroztegi 2 et d’Errola 4, ainsi qu’une activité métallurgique attestée par sept ferriers (p. 97-103). Deux d’entre eux, Errola 3 et 5, ont fait l’objet de campagnes de fouilles (p. 103-108). L’extraction du minerai, qui s’est concentrée sur les chapeaux de fer, était a priori opportuniste et d’envergure variable (p. 110). Les ouvrages miniers sont datés par rapprochement avec les ateliers métallurgiques proches : les datations radiocarbone fournissent une fourchette située entre le IIe siècle avant et le IIIe siècle de notre ère (p. 99-100). Concernant les activités de réduction, les ateliers se répartissent là encore en trois secteurs situés en aval d’une mine, à l’exception d’un ferrier apparemment isolé (p. 103). Les pentes exposées aux vents dominants semblent également privilégiées (p. 100). L’A. souligne par ailleurs que la topographie n’a pas été un frein à l’installation, plusieurs ateliers témoignant de l’aménagement d’une terrasse artificielle (p. 101). Si l’arasement des sites n’a pas permis la mise au jour de structures conservées, les quelques traces et les déchets de l’activité permettent néanmoins à l’A. de restituer l’emploi de bas fourneaux à scories coulées construits en élévation et ayant fait l’objet de plusieurs réfections (p. 102). Une étude anthracologique, conduite sur les charbons des deux ateliers et ceux de deux charbonnières identifiées à proximité, n’a pas permis d’établir de liens entre les différents assemblages : possiblement asynchrones, ils suggèrent par contre une importante évolution du couvert végétal depuis l’Antiquité (p. 108) ; des études archéoenvironnementales seraient nécessaires pour le confirmer. Pour conclure, l’A. émet l’hypothèse que le centre sidérurgique d’Errola puisse s’inscrire dans une tradition préromaine, témoignant d’une grande maîtrise technique malgré la modestie du volume de production (p. 110).
Le dernier chapitre, sur le centre sidérurgique de Larla, vient compléter ce panorama de la métallurgie du fer tarbelle. S’appuyant sur les travaux conduits par l’A. en collaboration avec E. Kammenthaler depuis le début des années 2000, c’est l’étude de cas la plus développée du corpus ; elle occupe, d’ailleurs un peu plus du tiers de l’ouvrage. Pour l’Antiquité, le district se caractérise par une exploitation se développant principalement sur l’important filon de sidérite d’Ustelegi – déjà mentionné au chapitre 4 – que complètent plusieurs exploitations secondaires (p. 115-134). À cela s’ajoute une cinquantaine d’ateliers métallurgiques, dont treize ont fait l’objet d’une étude (p. 135-149), pour un total de neuf structures de réduction fouillées (p. 150-180). L’exploitation minière du filon d’Ustelegi se présente sous la forme d’ouvrages de surface réalisés sur les affleurements du gisement ; dans plusieurs secteurs, ceux-ci sont prolongés par un travail souterrain datant des premiers siècles de notre ère (p. 118). Les datations radiocarbone fournissent cette fois une plage allant du Ve siècle avant au IIIe siècle de notre ère, ce qui témoigne a minima d’un début de l’activité antérieur à la conquête romaine (p. 139). Pour ce qui est de la métallurgie, les 55 ferriers identifiés se répartissent, là encore, en trois secteurs, selon les mêmes modalités que dans les deux précédents districts, à l’exception du groupe méridional qui se distingue par l’absence, cette fois certaine, de gisement proche. Peut-être plus tardif, sans que l’on puisse en être certain, l’A. propose de voir en cela un indice d’évolution dans les modes d’implantation (p. 143). L’ampleur des ateliers, plutôt modestes, mais assez nombreux, suggère un relatif éclatement de la production au sein de plusieurs unités indépendantes, tout en témoignant d’une grande cohérence dans les pratiques du point de vue technique (p. 191). Les indices collectés dans les ferriers et lors de la fouille des structures de réduction permettent cette fois encore de restituer l’utilisation de fourneaux à scories coulées ayant subi plusieurs réfections (p. 145-146). Compte tenu des indices chronologiques, l’A. présente d’ailleurs deux lectures possibles : si l’on retient les datations hautes, il s’agirait d’une attestation de technologie à scories coulées particulièrement précoce ; avec la datation basse, ces installations s’inscriraient dans le développement généralement admis pour ce type de bas fourneau (p. 192). D’une grande homogénéité, il s’agit de structures proches des exemples de l’Ursuya, sinon que celles-ci sont semi-enterrées : la cuve occupe un tiers de la fosse de travail, tandis que le reste est réservé à l’écoulement des scories. Si les vestiges effondrés permettent cette fois de restituer une cheminée circulaire d’environ 1,5 m., l’A. signale là encore l’absence d’indices concernant la ventilation des fourneaux (p. 173-174). Plusieurs sites ont également livré des traces de traitements de la loupe de fer brute de réduction (p. 175). Pour ce qui est du volume de production, estimé à partir des déchets, l’A. restitue autour de 2000 tonnes de fer pour le district sidérurgique de Larla. Il s’agit donc du centre de production le plus important de la région, bien que l’A. rappelle que ce volume reste bien moindre que ce qu’ont pu produire d’autres grands centres gallo‑romains tels que les Martys (p. 179 & 192). Le chapitre se termine par la présentation d’une série d’expérimentations, complétée par une approche archéométrique (p. 180‑189). Ces travaux portent notamment sur la question de la ventilation : il apparaît probable qu’il s’agisse ici d’une ventilation naturelle, tandis que les expérimentations ont démontré les problèmes que soulevait l’exposition aux vents dominants pour la conduite des opérations (p. 185). En parallèle, l’analyse chimique des scories expérimentales suggère l’emploi conjoint de sidérite et de goethite lors de la charge du fourneau (p. 189).
En conclusion de l’étude, l’A. met en exergue plusieurs éléments. Elle rappelle d’abord l’importance des activités minières et métallurgiques dans l’économie des Pyrénées occidentales, et ce, dès l’âge du Fer. Plusieurs exploitations, en particulier dans le domaine sidérurgique, semblent en effet antérieures à la conquête romaine, tandis que les premiers siècles de notre ère se caractérisent par un accroissement de la production. L’A. suggère que cela puisse témoigner de la volonté romaine de mettre rapidement en valeur une province récemment conquise. Le tournant de notre ère est en tout cas marqué sur plusieurs sites par une évolution notable des modes d’extraction, tandis qu’il voit le début de nouvelles exploitations – le cuivre et le plomb argentifère notamment (p. 193‑194) – ce qui amène finalement l’A. à la question des acteurs des filières identifiées. Si l’étude de l’habitat associé aux districts métallurgiques reste à faire – elle constitue, avec l’approche expérimentale, l’un des axes de poursuite des recherches – les assemblages céramiques mis au jour sur plusieurs sites offrent un premier aperçu. L’A. souligne la différence entre les sites sidérurgiques, qui se caractérisent par des productions presque exclusivement locales, et les districts liés aux métaux non ferreux – à l’exception de l’or, dont l’exploitation semble cesser au début de notre ère – qui comptent essentiellement de la céramique importée. Les recherches futures doivent notamment permettre d’affiner cette partition et le rôle éventuel des pouvoirs romains dans la mise en valeur des ressources minières de la région et leur évolution (p. 196).
Au fil des pages, l’A. dresse un état précis et lucide des connaissances acquises sur la métallurgie tarbelle des premiers siècles de notre ère, en particulier dans le domaine de la sidérurgie, qui constitue le cœur de l’ouvrage. L’un des principaux apports de l’étude réside d’ailleurs dans la définition technologique des ateliers de réduction, fondée sur la fouille d’un nombre important de structures bien conservées. L’emploi de fourneaux à scories coulées, notamment, est particulièrement intéressant et l’on ne peut que souhaiter que les recherches futures parviennent à en affiner la chronologie. En parallèle, l’A. parvient à replacer l’activité dans une perspective plus vaste, celle de la métallurgie du Sud-Ouest aquitain de l’âge du Fer à l’époque contemporaine. Une limite de l’étude, qu’il est nécessaire de souligner, réside néanmoins dans l’approche archéométrique (p. 186‑189) qui aurait certainement mérité d’être davantage développée. La comparaison chimique des scories et des minerais, en particulier, souffre de l’absence de données concernant les charbons et l’argile des structures, ce qui ne permet pas de mesurer leur impact sur l’héritage chimique au cours du processus. Les éléments traces réputés moins sensibles aux pollutions, quant à eux, ne sont pas mentionnés[6] (p. 187). De manière plus générale, il aurait également été intéressant de fournir en annexe les résultats des examens métallographiques et des analyses chimiques, en précisant les méthodes employées, afin d’appuyer les interprétations proposées par l’A.
L’ouvrage Mines et métallurgie chez les Tarbelles n’en reste pas moins une importante synthèse et il est certain que l’objectif de départ, tel que fixé par A. Beyrie en introduction, est ici pleinement atteint. De ce point de vue, cette publication s’inscrit parfaitement dans le développement des études archéométallurgiques régionales[7] et constitue une ressource indispensable pour compléter et renouveler notre compréhension des pratiques métallurgiques anciennes. À n’en pas douter, la poursuite des travaux dans la région, mentionnée à plusieurs reprises par A. Beyrie au fil de l’ouvrage, saura, quant à elle, enrichir encore davantage notre connaissance de la métallurgie des Pyrénées occidentales, dont les grandes lignes sont déjà plus qu’esquissées dans le cadre de cette publication[8].
Julien Gravier, Doctorant en Sciences Archéologiques UMR 5607 Ausonius –ED 480 Montaigne Humanités Université Bordeaux Montaigne
ORCID 0009-0004-5532-4798
Publié dans le fascicule 1 tome 126, 2024, p. 342-348.
[1]. Iker Patrimoine, TRACES UMR 5608.
[2]. Iker Patrimoine, TRACES UMR 5608.
[3]. Éveha, TRACES UMR 5608.
[4]. Université de Pau et des Pays de l’Adour, ITEM UR 3002.
[5]. A. Beyrie, Mines et métallurgies antiques au Pays Basque : un vecteur de romanisation ?, thèse de doctorat, Toulouse 2003.
[6]. Sur la question de l’approche expérimentale, voir notamment Fl. Téreygeol dir., Comprendre les savoir-faire métallurgiques antiques et médiévaux : L’expérimentation archéologique et archéométrique sur la plate-forme expérimentale de Melle, Paris 2012, et plus particulièrement p. 37‑50, sur la question de l’héritage chimique, ainsi que Ph. Dillmann et al., « Dernières avancées des études sur la production, la circulation et la datation des métaux ferreux archéologiques », Les nouvelles de l’archéologie 138, 2015, p. 28-34.
[7]. Voir par exemple : Fl. Sarreste, La sidérurgie antique dans le Bas-Maine, Tours 2011 ; R. Valette, La métallurgie du fer sur la façade atlantique de la France et de la péninsule Ibérique, du second âge du Fer à la fin du premier siècle de notre ère, thèse de doctorat, Bordeaux 2018 ; E. Meunier et al., Mines et métallurgies anciennes. Mélanges en l’honneur de Béatrice Cauuet, Pessac 2023, [en ligne], mis en ligne le 27/10/2023, consulté le 28/03/2024. DOI : 10.46608/dana9.9782356135377.
[8]. Je remercie C. Hasenohr et N. Dieudonné-Glad pour leurs remarques avisées et leur relecture attentive.